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Passer des intentions aux actes

Le sommet de Copenhague, annoncé comme crucial pour l’avenir de la planète est loin des attentes des citoyens du monde et se solde par un échec… relatif !

Le sommet de Copenhague, annoncé comme crucial pour l’avenir de la planète est loin des attentes des citoyens du monde et se solde par un échec… relatif !

Seul un accord non contraignant a été trouvé, en marge du processus onusien, sans objectifs chiffrés et dont nul ne sait, au final, par quels pays il sera signé. Les chefs d’Etats n’ont pas su dépasser leurs intérêts nationaux et construire les bases d’un plan d’action mondial pour lutter contre le réchauffement climatique. Copenhague a mis en lumière le manque criant de gouvernance mondiale et l’incapacité de l’Organisation des Nations Unies à jouer ce rôle. L’idée d’une organisation mondiale de l’environnement n’a pu émerger, pas plus qu’une surveillance collective. Les principales puissances économiques peuvent continuer à gérer leur développement, sans se soucier des pays émergents et des inégalités qui se creusent.

Toutefois, quelques avancées sont à souligner. Pendant 11 jours, 193 pays sur 226 ont cherché à définir ensemble une ligne de conduite commune en matière de développement économique durable. Pour la première fois, des pays comme la Chine et les États-Unis reconnaissent et actent dans un texte que le réchauffement climatique et l’activité humaine sont liés. Les principes d’aides financières et de transferts technologiques aux pays qui ont besoin de produire autrement sont également inscrits.

Les échéances à venir seront donc déterminantes pour traduire en actes concrets les bonnes intentions. Pour le 31 janvier, les Etats doivent fournir leurs objectifs chiffrés de réduction des gaz à effet de serre à horizon 2020. La conférence de Bonn, qui doit se tenir début juin, et le sommet de Mexico en décembre 2010 doivent permettre de dépasser Copenhague.

La CFDT, aux côtés du syndicalisme mondial et européen, et des ONG continuera à agir pour peser dans ce dossier. La prise de conscience dans l’opinion publique en France et en Europe, sur l’urgence à prendre des mesures, nous pousse à nous mobiliser.

Mais il ne faut pas, dans ce domaine comme dans d’autres, tout attendre des Etats. La lutte contre le réchauffement climatique est aussi l’affaire des entreprises, des salariés, des citoyens. Elle repose sur le comportement de tous dans la vie quotidienne mais également dans la vie au travail. Ainsi, chaque militant à son niveau a le devoir d’agir en conséquence dans son entreprise.

Traduire nos discours en actes, c’est le sens de notre engagement syndical.

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