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Chimie La grogne monte chez BASF !

Levallois-Perret, 13 janvier. Alors que la direction affiche l’excellence des résultats du groupe, quelque 150 salariés venus de toutes les régions ont manifesté...

Levallois-Perret, 13 janvier. Alors que la direction affiche l’excellence des résultats du groupe, quelque 150 salariés venus de toutes les régions ont manifesté avec force slogans et drapeaux leur opposition aux restructurations et licenciements annoncés par le groupe allemand.

Tout a commencé en juillet quand les différentes directions d’établissements ont convoqué les comités établissements pour annoncer les mesures de restructurations ; les présentant à la fois comme la suite logique du rachat de CIBA par BASF et la mise en œuvre de différents projets du groupe.

Pour les délégués reçus par la direction, tandis que les manifestants se sont installés dans le hall d’accueil, l’entrevue a été l’occasion de signifier leur désaccord avec la désinvolture et la nature des mesures projetées à l’encontre des salariés par un groupe qui affiche une santé financière parmi les meilleures de l’industrie chimique. La CFDT rappelle que la direction du groupe a négocié un accord avec l’IGBCE (l’équivalent de la FCE outre Rhin) qui garantit en Allemagne le maintien de l’emploi et exclut le licenciement. Ce qui porte à croire que les coupes sombres seront réalisées en France. La fermeture du site de Ribécourt est annoncée. Des mesures sont aussi programmées à Elbeuf et à Lyon. La CFDT conteste la conduite du dossier. En effet, aucune mesure d’anticipation n’a été mise en place. La GPEC brille par son absence et les différentes instances représentatives des salariés sont privées d’informations et mises à l’écart alors qu’il faudrait gérer le dossier des restructurations d’une façon responsable, et acceptable par les salariés, si les restructurations s’avèrent nécessaires. C’est bien l’absence de dialogue social et de concertation que sont venues dénoncer les organisations syndicales, « C’est un véritable manque de respect des salariés ». Aussi, forts d’avoir signifié leur désaccord avec les pratiques du groupe, les manifestants ont laissé entendre qu’ils n’en resteraient pas là si la direction ne donne pas une suite favorable à leur mobilisation. « Pas question de faire les frais de projets qui relèguent les salariés au statut de cinquième roue du carrosse »

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