Comme tous les ans, le conseil de l’Union fédérale des retraités (UFR) de début d’année a réuni ses membres titulaires et suppléants. Le thème principal de ce conseil était la place des retraités dans la CFDT et dans la société. A cette occasion, étaient invités Yann Journé, secrétaire national en charge des retraités et du suivi de la FCE pour la Confédération, Michel Devacht, secrétaire général de l’Union confédérale des retraités (UCR) et Daniel Rabardel, trésorier de l’UCR et chargé du suivi de l’UFR.
La place des retraités dans la CFDT a été rappelée. Elle est le fruit de plusieurs décennies d’évolutions. Elles ne sont pas venues d’un coup de baguette magique. Elles sont la suite logique d’un long cheminement pour permettre aux retraités CFDT d’asseoir leur visibilité dans l’organisation, mais aussi dans la société.
Avant le congrès confédéral de Nantes (2002), l’organisation des retraités reposait sur le professionnel (UFR) et sur la proximité (ULIR, UDIR, URIR). Ces deux types de structures cohabitaient bien souvent, parfois s’ignoraient. L’évolution actée lors du congrès de Nantes visait à permettre de trouver localement un syndicalisme de proximité en harmonie avec le professionnel, pour répondre à l’ensemble des attentes des retraités. Elle se devait de faciliter les contacts entre UFR et UTR (Union territoriale de retraités). La proximité géographique a été retenue comme pivot de l’organisation des retraités. L’UTR est devenue la structure de base. Elle a les mêmes droits et devoirs qu’un syndicat CFDT. Elle doit prendre en charge les problèmes des retraités (retraite, santé, tous les problèmes de proximité, de cadre de vie, etc.). Les retraités sont représentés au congrès confédéral par des délégués désignés par les UTR.
La FCE l’a confirmé, lors de son congrès de Clermont-Ferrand en 2008, par l’adoption d’une modification statutaire. Les retraités des entreprises concernées, conformément aux statuts, au règlement intérieur, à la charte financière de la CFDT et de son Union Confédérale des Retraités, sont organisés en sections syndicales retraités (SSR).
La démarche diagnostic en cours dans les SSR démontre que partout où des militants des SSR s’investissent dans les UTR, les SSR sont reconnues comme structures indispensables pour le développement des retraités issus des champs professionnels de la FCE.