La communication fédérale vieillit mal. Le fond de teint et le fard ne suffiront pas. Il faut plus qu’un ravalement. Au congrès fédéral en 2008, plusieurs syndicats avaient pointé les faiblesses : pas claire, pas attrayante, pas réactive, pas interactive,… Piquée au vif, la fédération remet tout à plat. La déléguée fédérale, Valérie Delplace, sillonne la France. Le 9 mars, elle fait étape à Reims et prend le pouls de la Champagne-Ardenne. Un diagnostic sans concession y est réalisé : communication peu informative, froide, sans éclat… Mais Bernard Piras, le secrétaire du syndicat, précise que «les militants ne sont pas en cause. La communication, c’est un métier. Et localement nous ne faisons pas mieux qu’à l’échelon fédéral ».

Thierry Boucherat, le secrétaire adjoint, réclame des points de vue qui s’opposent, des interviews, des enquêtes… Serge Palamaringue propose l’embauche à la fédération de professionnels de la communication. Et Tony Gerny veut mettre le paquet sur internet
« et la possibilité de tchatcher avec des responsables ».