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International Conférence de l’Observatoire Social International

Le 12 avril dernier, une délégation de notre fédération participait au rendez-vous de l’Observatoire social international..

Le 12 avril dernier, une délégation de notre fédération participait au rendez-vous de l’Observatoire social international sur le thème de : « Quels leviers de régulation mondiale pour le social ? ». Cette conférence réunissait Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale de Commerce (OMC), Bernard Chambon président de l’Union des industries chimiques, John Evans secrétaire général du TUAC (organisation syndicale internationale), Muriel Pen icaud, DRH du groupe Danone et Raymond Torres, directeur de l’Institut international d’études sociales du Bureau international du travail.

Avec l’OMC, la communauté internationale s’est dotée d’un outil de régulation mondiale des règles commerciales. Le récent sommet de Copenhague, s’il n’a pas connu le succès que nous aurions voulu, a tout de même vu l’engagement d’une grande partie des pays à réduire leurs émissions de CO2, en raison de la promesse d’un financement des technologies vertes.

Il n’en va pas de même aujourd’hui pour le social. Si, pour le directeur général de l’OMC, l’idée que l’organisation actuelle est bancale et qu’il faut la rééquilibrer fait consensus, il faut maintenant bâtir avec l’Organisation internationale du travail (OIT) des standards sociaux fondamentaux. Le G20 peut être une opportunité, puisque l’OIT y siège, pour définir des règles en matière de commerce mais aussi d’environnement, de santé et de sécurité des salariés et de standards sociaux. Le G20 vient de donner mandat à l’OIT pour la recherche d’un pacte social, s’appuyant sur la multiplication de bonnes pratiques. Une autre approche consiste à rendre les normes plus contraignantes pour les Etats, mais nécessite que tous les membres du G20 la ratifient…

L’exemple des multinationales qui respectent les droits fondamentaux y compris avec leurs fournisseurs, qui mettent en place une couverture sociale pour les salariés et investissent dans leur compétence, provoque un effet « tâche d’huile » au regard des autres entreprises. Ce qui peut parfois poser des problèmes avec les entreprises locales, mais les oblige aussi à évoluer.

De l’avis de l’ensemble des participants, le dialogue social a un rôle essentiel dans la construction de normes sociales internationales. La réunion du G20 qui doit se tenir dans les prochains jours abordera les conséquences de la crise et les problèmes d’emploi. Le syndicalisme international y participera pour y faire bouger les lignes, tirer les enseignements de la crise et pour les transformer en opportunité de changements de la régulation mondiale.

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