L’ordre du jour du Comité national de branche (CNB) des 2 et 3 février s’est focalisé sur deux sujets : les négociations en cours et le développement durable.
La FCE a signé récemment deux accords, l’un sur les salaires et l’autre sur l’égalité professionnelle. En revanche, les négociations sur l’emploi des seniors et la pénibilité piétinent sur deux projets d’accord qui ne contiennent que peu de mesures concrètes. La FCE a pourtant fait de nombreuses propositions, mais peu ont été retenues par la chambre patronale. Le Comité national de branche a mis en place un groupe de travail sur la pénibilité. Il se réunira le 22 février prochain. D’autre part, la négociation sur la formation professionnelle va démarrer prochainement.
Aussi, afin de planifier les thèmes de négociation, la FCE revendique un agenda social pour 2011/2012. Elle veut l’ouverture d’une négociation de branche sur la prévoyance car la plasturgie compte un nombre important de PME (80 % des entreprises ont moins de 50 salariés peu ou pas couvertes par des accords d’entreprises). La négociation de branche serait donc un facteur de cohésion sociale. La FCE revendique également une négociation sur le droit et les libertés syndicales.
Le CNB a également travaillé sur le développement durable. Ainsi, après un exposé rappelant les enjeux et les actions menées par la fédération, les participants ont travaillé individuellement, puis en deux groupes. Plusieurs pistes d’action ont été retenues. Sur le plan industriel, un travail sera mené sur la question des innovations et de la mutualisation des moyens entre PME (pour la recherche, l’analyse des marchés, etc.). Dans le domaine de l’environnement, le sujet retenu est la sécurisation des produits recyclés car le recyclage des plastiques peut produire aussi des matières dangereuses pour les salariés. Enfin, pour la troisième dimension du développement durable, le social, la santé au travail et la formation qualifiante ont été retenues. La santé au travail car les salariés sont confrontés aux TMS, aux produits dangereux, au stress, etc. La formation car la branche compte une proportion importante de salariés sans qualification dont les emplois sont menacés par les mutations technologiques. Il faut donc les former pour les reconvertir vers de nouveaux métiers. Le CNB de juin reviendra sur ces sujets afin de définir des actions précises.
