Après de nombreuses péripéties, sur fond de conflits entre les employeurs de l’Union des industries chimiques (UIC) et ceux des fédérations associées, un accord vient finalement d’être conclu sur les augmentations des salaires minimum de branche pour l’année 2011.
Il prévoit une revalorisation des salaires minima de 1 % en janvier et 0,8 % en mai, ce qui porte la valeur du point de 7,55 euros à 7,61 euros en mai, pour une base hebdomadaire de 38 heures. Il comporte une clause de demande de procédure d’extension en urgence auprès du ministère du travail. Etant donné l’absence d’accord salaires en 2010, (qui avait conduit à une recommandation patronale de 0,5 % qui ne s’appliquait pas aux entreprises non adhérentes de branche), cela représente une progression totale de 2,3 % pour les salariés de ces entreprises, très souvent ceux des PME et TPE. L’accord incite également les entreprises dont la situation économique le permet à faire mieux, que ce soit en termes d’augmentation des salaires réels, qu’en termes de calendrier. Une clause prévoit aussi que les partenaires sociaux se rencontreront si l’inflation venait à dépasser les 1,5 % en 2011.
A la demande de la FCE-CFDT, des négociations sur la structure de la rémunération et des classifications vont s’ouvrir dans le courant du deuxième trimestre 2011. L’objectif de la fédération étant de parvenir à la seule référence horaire hebdomadaire, celle des 35 heures. Un groupe de travail fédéral va être mis en place afin d’aborder dans les meilleures conditions cette négociation capitale pour les salariés.