Les animateurs territoriaux de la branche chimie se sont réunis les
17 et 18 mars afin de restituer leurs actions, s’approprier les dossiers en cours et dessiner leurs attentes avec l’objectif de fonder un avenir durable pour leur filière professionnelle.
Les négociations annuelles obligatoires 2011 se déroulent bien différemment de celles de l’an dernier où l’austérité faisait alors légion. Cette année, dans la quasi-totalité des entreprises où la CFDT est présente, des accords salariaux ont été signés. Ces accords intègrent de plus en plus la notion de «talon», dans une politique salariale qui traite en parallèle les augmentations générales et les augmentations individuelles.
Dans les travaux dédiés au développement durable, le CNB a pointé le besoin incontestable d’inscrire l’entreprise dans son environnement territorial, de tisser des liens complexes et nécessaires dans les infrastructures communes comme les transports, la GPEC ou encore le logement.
L’idée d’apporter au CHSCT une dimension environnementale en y associant un « E » pour environnement, a fait son chemin dans les débats. Les membres du CNB considèrent que les équipes syndicales seront confrontées tôt ou tard à un besoin de formation, (si cette nouvelle dimension devait voir le jour), afin que les acteurs soient en mesure de maîtriser rapidement et correctement les nouveaux paramètres de leur mission.
Enfin, l’idée d’ouvrir un dialogue social plus pertinent et surtout plus efficace pour lutter contre l’hyper-financiarisation des politiques industrielles a été longuement débattue.
Les participants ont aussi passé en revue l’actualité inscrite à l’agenda : la mise en place d’un bureau de branche, la négociation des minima salariaux, la pénibilité, le handicap, la refonte du système de rémunération, la création d’un nouvel OPCA ainsi que la déclinaison de nouveaux référentiels métiers devenus indispensables dans la considération des évolutions du travail.
Dans le périmètre de cette dernière thématique est venue se greffer la position du bureau de branche sur la création de six certificats de qualification professionnelle (CQP), position qui vient compléter d’autres débats où la FCE-CFDT est présente, visant la création d’un premier accord-cadre sectoriel sur l’éducation, la formation et l’apprentissage tout au long de la vie dans la dimension européenne.