Quelque 600 personnes ont défilé le 26 mars à Quimper en soutien aux 168 salariés de l’usine de Girex-Mazal, appartenant au groupe indien Wockhardt. Le site de Quimper fabrique des produits anti-phlébites et anti-arthrose. La manifestation est intervenue à dix jours de l’audience du tribunal de commerce de Versailles qui se prononce, le 7 avril sur d’éventuelles offres de reprises.
Les manifestants ont rappelé la qualité de leur savoir-faire et de leur outil de travail. Ils ont également dénoncé la gestion du groupe indien. Selon eux, il n’a pas pris la mesure des diminutions de remboursement et de la mise dans le domaine public de la molécule phare du site quimpérois. Des évolutions qui auraient dû conduire à des investissements. « On croit aux capacités de production de notre entreprise, en nos compétences et en notre outil », a affirmé Pierre Quéau, secrétaire CFDT du Comité d’entreprise. « Ce site ne peut pas devenir une friche industrielle parce que quelqu’un a décidé cela du haut de sa tour à Bombay ». Et Pierre de constater que « c’est le pot de terre contre le pot de fer ».