Pour la deuxième année consécutive, notre fédération enregistre une progression de son nombre d’adhérents avec 0,5 % de cotisations supplémentaires. Ce résultat est à mettre au crédit de tous les militants des sections syndicales, des syndicats et de la fédération.
Pour garantir un résultat sur la durée, nous devons agir dans trois domaines : proposer l’adhésion aux salariés, améliorer notre représentativité et développer une action revendicative porteuse de résultats. Ces trois axes sont interdépendants les uns des autres.
Tout d’abord, une évidence. Plus nos adhérents sont nombreux dans l’entreprise, plus nos candidats aux élections sont assurés de recueillir un bon score. Les adhérents CFDT votent a minima pour les candidats présentés par leur organisation. Les adhérents sont aussi là pour appuyer les positions, les valeurs et donc aider les salariés dans leur choix. Ils assurent ainsi une stabilité du corps électoral. Il est aussi plus facile d’établir les listes de candidats avec des adhérents nombreux, présents dans tous les collèges et les secteurs de l’entreprise. Il est aussi plus aisé de faire adhérer les salariés et les sympathisants lorsque les résultats électoraux sont bons.
En ce qui concerne la représentativité et l’action revendicative là aussi le lien est essentiel. Les salariés soutiennent plus facilement l’organisation syndicale si elle obtient des avancées en adéquation avec leurs attentes individuelles et collectives. Par ailleurs, un bon résultat électoral est l’assurance d’un rapport de forces favorable vis-à-vis des directions d’entreprise pour les négociations et le dialogue social. De plus, la loi sur la représentativité a amplifié le poids des élections dans les entreprises.
Enfin l’action revendicative, nerf de l’action syndicale, est intimement liée au dévelop-pement du nombre d’adhérents. Lorsque les militants accompagnent les adhérents dans leur parcours professionnel, dans l’amélioration de leurs conditions de vie au travail et leur offrent des services, alors la proposition d’adhésion aux salariés devient naturelle.
Ces trois axes doivent servir de fil conducteur à l’action des collectifs et plus particulièrement des sections syndicales d’entreprise qui sont au contact direct des salariés. En s’appuyant sur ce socle, avec le soutien des structures qui mettent des outils à leur disposition et en intégrant les bonnes pratiques syndicales, nous obtiendrons alors un développement syndical durable.