La liberté de circulation des personnes constitue l’une des quatre libertés fondamentales de l’Union européenne avec la libre circulation des biens, des services et des capitaux. Cette liberté concerne également les travailleurs et englobe le concept de mobilité qui comprend tous types de mobilités, de l’inactivité à l’emploi, d’un emploi à un autre, ainsi que tout déplacement, local, transrégional ou transnational. En résumé, la mobilité du travail peut être professionnelle, géographique ou les deux simultanément. Dans une Europe sans frontières intérieures, mais confrontée d’une part, à un défi démographique et d’autre part à une crise économique et écologique mondiale, l’Union européenne doit faire face à des évolutions majeures de son tissu économique et de son marché du travail. Dans ce contexte, les travailleurs devront être plus mobiles, à la fois au niveau professionnel et au niveau géographique par delà les régions et les Etats membres. Ils devront posséder les qualifications appropriées et pouvoir acquérir de nouvelles compétences, avoir la possibilité de progresser dans leur carrière et de changer d’emploi. Il est donc indispensable de mieux gérer les transitions dans l’emploi et entre les emplois pour faire face avec succès aux mutations économiques et industrielles des entreprises. Face à cette situation, quelques entreprises multinationales ont déjà conclu des accords, souvent d’ailleurs liés à des problèmes de restructuration ou encore en vue d’une meilleure gestion prévisionnelle des emplois, des compétences et des carrières. Cette problématique commence également à prendre forme dans certains secteurs professionnels par le biais du dialogue social sectoriel européen. C’est sur cette base qu’Europe et Société, a débattu lors de ce colloque, des possibilités existantes mais également des freins qui limitent le développement de la mobilité transnationale des travailleurs au sein des entreprises européennes.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.