Le Comité National de la Branche (CNB) Papier-Carton des 7 et 8 juin n’a pas chômé : trois demies-journées intenses ont été dédiées aux échanges sur l’actualité des entreprises et du dialogue social de la branche, au développement durable et à la pénibilité.
Les membres du CNB ont largement débattu et analysé les derniers sujets en cours de négociation dans la branche et ses neuf conventions collectives. Avec plus de sept thèmes actuellement abordés, les connaissances de chacun sont précieuses pour construire les revendications de la délégation CFDT, car outre leur nombre, les sujets sont vastes. Ainsi, les thèmes portent sur l’égalité professionnelle, la prévoyance lourde, les classifications, les salaires, la formation professionnelle et la GPEC ainsi que sur la modification de dispositions conventionnelles (période d’essai, indemnités de rupture…). Autant d’axes pour lesquels l’expertise des militants, des moments d’échanges et de débats sont nécessaires. Dans ce cadre, un septième thème sera traité lors d’une journée de préparation avec l’ensemble des militants de la branche sur le sujet de la pénibilité.
Conformément à ce qui avait été décidé lors du dernier CNB, un point a été fait avec le cabinet Syndex sur les pistes d’action pour le maintien des emplois et les évolutions possibles pour les salariés du secteur papetier en France : quel avenir de l’industrie papetière vers les métiers de la chimie ? Quelle place du recyclage des vieux papiers en France ? Quelle gestion forestière en France et potentiels nouveaux métiers d’une filière intégrée bois-papier ? Ainsi, à partir des premiers éléments qui ont pu être abordés, il a été décidé qu’un petit groupe de trois militants se réunirait en juillet afin de proposer au prochain CNB des actions concrètes, notamment au regard de ce qui est expérimenté dans deux régions : Lorraine et Aquitaine. Ces expérimentations permettront de voir ce qu’il est possible de faire syndicalement en anticipation des difficultés rencontrées par les entreprises, actuellement socialement catastrophiques pour certains bassins d’emplois. Ces expérimentations permettront d’alimenter concrètement les revendications de la négociation qui vient de démarrer sur la formation professionnelle et la GPEC.