La FCE a tenu, le 9 juin, une journée d’étude sur la gestion prévisionnelle des emplois et compétences (GPEC). Une vingtaine de militants étaient présents.
L’intervenante de la confédération a rappelé les accords signés depuis la loi Borloo de 2005. Ils abordent la sécurisation des parcours professionnels (SPP) : accord national interprofessionnel (ANI) sur la modernisation du marché du travail en janvier 2008, ANI sur la GPEC en novembre 2008 et ANI FPC en janvier 2009. Les clés de la réussite d’une négociation dépendent d’un travail collectif de section qui s’appuie sur le réseau CFDT, de l’information des salariés avant, pendant et après la négociation et de l’implication réelle des IRP dans le suivi de l’accord. La confédération va mettre en place un kit SPP avec une base documentaire et une application aidant les militants à poser les enjeux de la négociation.
Pour le cabinet DS&O (développement social et organisation), l’échec de certains accords négociés de manière trop centrale est dû à une implication insuffisante du management de proximité qui doit pourtant mettre en œuvre concrètement l’accord tandis que les salariés n’en voient pas toujours l’intérêt, faute d’une information suffisante. Il faut lier les différents thèmes de négociation : GPEC, seniors, pénibilité, risques psychosociaux, etc.
Deux liaisons d’entreprises ont témoigné de leur expérience. Chez Georgia Pacific (papier-carton) la négociation a abouti à un accord avec trois volets. Un sur la GPEC classique, un sur les métiers sensibles et un sur la méthode de traitement d’une restructuration. La CFDT, qui s’est fortement impliquée, est passée de 10 % à 46 % des voix en 10 ans. Chez EDF SA la négociation a permis de mettre en œuvre des fiches métiers consultables par les salariés, l’entretien de mi-carrière pour les salariés qui le veulent et à une meilleure information consultation des CE et du CCE sur l’emploi. A la demande des participants, une nouvelle journée sur la GPEC a été programmée le 21 octobre .
