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Pour une vision partagée de la compétitivité

La compétitivité est une condition de la croissance, de l’emploi et de la cohésion sociale...

La compétitivité est une condition de la croissance, de l’emploi et de la cohésion sociale. Pourtant, la notion de compétitivité est trop souvent facteur, pour les militants syndicaux, de toujours plus d’efforts de productivité ou de mise en place de mesures synonyme de régression sociale. Un ressenti justifié par l’approche très réductrice qu’en fait une majorité de dirigeants d’entreprise, pour qui la perte de compétitivité n’a pour variable d’ajustement que le seul coût du travail.

C’est parce que les visions de la compétitivité sont souvent caricaturales qu’il est nécessaire de dépasser les approches idéologiques afin de bâtir une politique économique de long terme.

C’est dans cet esprit que les partenaires sociaux ont engagé une réflexion commune début 2011 sur ce thème. Un texte commun appelé « Approche de la compétitivité française », a ainsi été rédigé et signé par les partenaires sociaux, exceptés la CGT et FO. Ce texte a pour ambition d’être un constat partagé sur la compétitivité française par rapport aux voisins européens et une base d’argumentation face aux discours les plus simplistes.

Dès 2008, la FCE-CFDT a initié avec la Fédération de la métallurgie et des mines CFDT, une réflexion sur l’avenir des secteurs industriels et la compétitivité dans la chimie et la métallurgie, avec les chambres patronales et les autres fédérations syndicales. Plusieurs thèmes importants sont discutés, comme le partage de la valeur ajoutée, les filières industrielles ou le système éducatif, la liste n’est d’ailleurs pas exhaustive.

A partir d’une démarche d’analyse, des propositions sont débattues. Par exemple, concernant le déséquilibre dans le partage de la valeur ajoutée, nous avons mis en avant la redéfinition de la place du dialogue social et la nécessité d’une nouvelle gouvernance, qu’elle soit managériale ou actionnariale.

Ou encore, sur le manque de cohérence dans l’organisation des filières d’activités, nous avons mis en avant la nécessité de redéfinir la relation entre entreprises « donneurs d’ordre » et entreprises sous-traitantes et de renforcer ainsi le soutien aux petites et moyennes entreprises.

Nous avons proposé d’aller vers plus de formations en alternance à l’instar de ce qui se fait en Allemagne et dynamiser la formation professionnelle des salariés afin de faciliter l’adéquation des compétences et des qualifications avec les offres d’emplois.

Tous ces travaux doivent servir notre propre réflexion et contribuer à l’émergence future d’une économie de long terme avec une croissance équitablement
partagée.

C’est tout le sens de notre engagement.

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