Même si l’approche du dossier pénibilité par les négociateurs FCE dans les branches est solide, force est de constater que les chambres patronales jouent de faux-fuyants et de menaces pour faire le minimum.Ainsi, dans la branche chimie la FCE, rejointe par l’ensemble des organisations syndicales, a signifié qu’il ne pourra y avoir « d’accord de branche » qu’à la condition qu’il traite à la fois des deux volets que sont la prévention et la compensation et ce, conformément à l’attente des salariés. Une exigence syndicale qui a conduit la délégation patronale à suspendre les négociations.
Dans le secteur du caoutchouc, la situation est nettement plus dégradée. Les deux fédérations d’employeurs du secteur ont décidé brutalement de mettre fin aux discussions, cinq minutes après avoir ouvert la seconde réunion. Elles ont signifié leur refus d’examiner les questions de réparation et de compensation des dégâts de la pénibilité !
Du côté de la branche des activités pharmaceutiques, même si les rencontres paritaires de négociations se poursuivent, le sujet reste particulièrement sensible car là aussi les « points sensibles » sont écartés par les directions. Ainsi le projet patronal n’évoque pas la piste de la réparation ni celle de la compensation. Pas un mot sur les possibilités de temps partiels en fin de carrière. Mais la pression mise par la CFDT a du bon puisque les organisations patronales proposent désormais d’avancer sur les négociations sur « la santé au travail » qui avaient été suspendues.
Ainsi, le comportement observé dans ces trois secteurs laisse augurer d’un immobilisme généralisé dans toutes les autres branches, les patrons faisant le choix, pour éviter tout engagement financier, de se défausser sur les entreprises « qui ont toutes latitudes pour agir en la matière ».
Mais que va-t-il se passer au 31 décembre 2011, date limite pour conclure un accord de branche ? Quel sera le rôle de l’Etat face à l’immobilisme des branches patronales ?
Pour la FCE-CFDT, il est clair que la prévention est une priorité. Mais il n’est pas question de s’asseoir sur la nécessité des réparations et des compensations. A bon entendeur… n?ême si l’approche du dossier pénibilité par les négociateurs FCE dans les branches est solide, force est de constater que les chambres patronales jouent de faux-fuyants et de menaces pour faire le minimum.Ainsi, dans la branche chimie la FCE, rejointe par l’ensemble des organisations syndicales, a signifié qu’il ne pourra y avoir « d’accord de branche » qu’à la condition qu’il traite à la fois des deux volets que sont la prévention et la compensation et ce, conformément à l’attente des salariés. Une exigence syndicale qui a conduit la délégation patronale à suspendre les négociations.
Dans le secteur du caoutchouc, la situation est nettement plus dégradée. Les deux fédérations d’employeurs du secteur ont décidé brutalement de mettre fin aux discussions, cinq minutes après avoir ouvert la seconde réunion. Elles ont signifié leur refus d’examiner les questions de réparation et de compensation des dégâts de la pénibilité !
Du côté de la branche des activités pharmaceutiques, même si les rencontres paritaires de négociations se poursuivent, le sujet reste particulièrement sensible car là aussi les « points sensibles » sont écartés par les directions. Ainsi le projet patronal n’évoque pas la piste de la réparation ni celle de la compensation. Pas un mot sur les possibilités de temps partiels en fin de carrière. Mais la pression mise par la CFDT a du bon puisque les organisations patronales proposent désormais d’avancer sur les négociations sur « la santé au travail » qui avaient été suspendues.
Ainsi, le comportement observé dans ces trois secteurs laisse augurer d’un immobilisme généralisé dans toutes les autres branches, les patrons faisant le choix, pour éviter tout engagement financier, de se défausser sur les entreprises « qui ont toutes latitudes pour agir en la matière ».
Mais que va-t-il se passer au 31 décembre 2011, date limite pour conclure un accord de branche ? Quel sera le rôle de l’Etat face à l’immobilisme des branches patronales ?
Pour la FCE-CFDT, il est clair que la prévention est une priorité. Mais il n’est pas question de s’asseoir sur la nécessité des réparations et des compensations. A bon entendeur…