En septembre, une trentaine de militants s’est retrouvée à dans les locaux de la fédération pour statuer sur la situation socio-économique du groupe. Ils se sont penchés sur les difficultés rencontrées sur les sites, mais surtout, ils ont examiné le projet de fermeture de l’usine de Maizières (Aube) du Joint français, filiale d’Hutchinson, elle-même filiale du groupe Total. Face à ce projet de
fermeture qui supprimerait 30 emplois, la CFDT a choisi de ne pas rester les bras croisés. Elle a décidé de« rentrer dans l’opposition » et de se mobiliser aux côtés des salariés pour défendre l’emploi sur les sites du groupe.

C’est là une décision qui n’est pas restée sans suites puisque le 6 octobre, jour du Comité central d’entreprise extraordinaire du Joint français consacré à la fermeture de Maizières, quelque 80 militants et salariés ont obtenu une rencontre avec la direction à laquelle ils ont signifié leur opposition à cette fermeture annoncée qui ne se fonde sur aucune réalité économique démontrée. Face à cette détermination, la direction a annoncé qu’une autre réunion de CCE se tiendra en novembre. Quant à la CFDT, elle reste déterminée !