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INTERNATIONAL L’OIT adopte des conclusions sur les industries chimiques et pharmaceutiques

La réunion tripartite de l'OIT sur la promotion du dialogue social sur la restructuration et ses effets sur l'emploi dans les industries chimiques et pharmaceutiques, s'est achevée sur l'adoption de conclusions majeures...

La réunion tripartite de l’OIT sur la promotion du dialogue social sur la restructuration et ses effets sur l’emploi dans les industries chimiques et pharmaceutiques, s’est achevée sur l’adoption de conclusions majeures.

L’Organisation internationale du travail (OIT) est la seule institution «tripartite» des Nations Unies en ce sens que ses normes du travail, ses politiques et programmes sont élaborés conjointement par des représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs (voir encadré).

La réunion, tenue à Genève du 24 au 27 octobre, rassemblait des gouvernements intéressés, 15 représentants des employeurs et 15 représentants des travailleurs désignés par l’Icem (fédération internationale de la Chimie, de l’Energie et des Mines). Un groupe de travail composé de 5 représentants par délégation (au titre de la délégation des travailleurs, il est à noter la participation de Christophe Quarez, délégué fédéral FCE) était chargé de la négociation proprement dite. En outre, des représentants d’organisations intergouvernementales et des observateurs de certaines ONG assistaient à la réunion.

Le but de cette réunion était d’examiner les meilleures pratiques en matière de dialogue social susceptibles de favoriser des climats constructifs et propices lors de changement structurel des entreprises, y compris les fusions et acquisitions. Elle devait aussi adopter des conclusions comportant des propositions d’actions pour les gouvernements, les employeurs et les organisations de travailleurs ainsi que pour l’OIT. La discussion a porté sur huit points :
– Les changements qualitatifs et quantitatifs de l’emploi survenant dans les processus de restructuration ;
– La mise en œuvre du Pacte mondial pour l’emploi de l’OIT ;
– Les compétences et qualifications ainsi que les programmes de formation professionnelle propices au développement durable ;
– Rendre les industries plus attrayantes aux jeunes travailleurs et aux femmes et offrir de meilleures opportunités de développement de carrière ;
– Les défis et les opportunités du travail contractuel et intérimaire ;
– Les meilleures pratiques en matière de dialogue social susceptibles de favoriser un climat constructif et propice à de meilleures relations professionnelles pendant la restructuration ;
– Le rôle du dialogue social dans l’amélioration de la pérennité des petites et moyennes entreprises et sa contribution au travail décent ;
– Les activités possibles que l’OIT devrait entreprendre pour promouvoir le dialogue social et de bonnes relations entre employeurs et salariés.
Au terme de longues délibérations, une série de conclusions a été adoptée à l’unanimité en session plénière. Il a été convenu que « le dialogue social entre représentants des travailleurs et employeurs est un moyen appréciable de gérer le processus de restructuration dans les industries chimiques et pharmaceutiques. Il contribue de la sorte à des résultats équitables pour toutes les parties concernées, que ce soit à l’échelon mondial, régional, national ou à celui de l’entreprise. »

L’OIT
L’action de l’Organisation internationale du travail (OIT), créée en 1919, se fonde sur la nécessité d’une coopération entre les gouvernements, les organisations d’employeurs et les organisations de travailleurs, en vue de favoriser le progrès économique et social. Le dialogue entre les gouvernements et les deux «partenaires sociaux» vise à établir un consensus et à faire participer de façon démocratique ceux qui ont des intérêts vitaux dans le monde du travail

Le travail contractuel et intérimaire
Un grand pas en avant a été fait sur la question du travail contractuel et intérimaire. Les conclusions disent que « lorsque l’utilisation de main-d’œuvre contractuelle et intérimaire devient nécessaire, les firmes chimiques et pharmaceutiques devront à tout moment faire en sorte que la législation nationale, les règlements et les bonnes pratiques en matière de santé et sécurité au travail soient appliqués à cette catégorie de travailleurs conformément aux principes et droits fondamentaux au travail de l’OIT et aux normes internationales du travail pertinentes. Les travailleurs contractuels et intérimaires doivent jouir des mêmes droits fondamentaux au travail que les travailleurs recrutés directement par la firme. »

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