Les représentants de la chimie, de l’énergie et de la métallurgie venus du syndicat Ain-deux-Savoie, des fédérations, de la région
interpro Rhône-Alpes et, bien évidemment de la section du site de Saint-Jean, se sont réunis le 11 janvier à Lyon.
Ils travaillent depuis plusieurs années sur une analyse et des propositions afin de proposer un projet assurant l’avenir du site et, au-delà, de l’activité de la filière aluminium afin de sauvegarder puis développer les emplois. L’avenir du site de Saint-Jean-de-Maurienne est lié au contrat de fourniture d’énergie qui doit être
renégocié entre EDF et Rio Tinto Alcan.
La CFDT rappelle que la direction du groupe Rio Tinto Alcan a annoncé que si une solution acceptable n’est pas trouvée en matière de fourniture d’énergie, elle ne serait pas en mesure d’assurer la pérennité du site de Saint-Jean-de-Maurienne. La CFDT n’accepte pas cette forme de chantage à l’emploi menée par Rio Tinto. Elle souligne qu’une telle décision aurait pour conséquence la disparition de 600 emplois directs et aurait un impact dévastateur sur les emplois indirects dans la vallée.
C’est pour éviter cela que la CFDT va continuer d’agir à tous les niveaux.