L’URI des Pays de Loire mène sur son territoire, avec le cabinet Syndex, une étude sur la filière automobile. L’étude financée par la région s’inscrit dans la préoccupation de l’avenir de l’industrie en France et son ancrage sur les territoires.L’URI y associe les deux principales fédérations concernées par la filière. Celle des Mines et de la Métallurgie et celle de la Chimie Energie par le biais des syndicats territoriaux ou régionaux.
Le temps principal de l’étude va consister à rencontrer des équipes syndicales d’entreprises de la filière sur la base d’une grille d’entretien élaborée conjointement par l’URI et Syndex. Pour la FCE, six équipes syndicales vont être questionnées. Cinq de la branche caoutchouc (Michelin Cholet, Trelleborg Modyn, Tristone Fluid, Paulstra Segré et Hutchinson Sougé) et une du secteur plasturgie (Altia Angers).
Cette grille d’entretien compte six axes de questionnements :
1/ Un rappel de l’historique du site industriel. L’objectif est de bien comprendre le passé de l’entreprise et ses principales orientations.
2/ L’histoire récente avec la gestion de la crise et le niveau de charge de travail actuel. Il s’agit de mesurer l’impact de la crise sur l’entreprise et les perspectives dans ce contexte de crise.
3/ Les enjeux de la relation Client/Fournisseur, les perspectives à moyen terme et les mutations de produits. Quel est le niveau de relation dans l’échelle de production et service dans la filière et quel
avenir en termes de collaboration et d’évolution produits ?
4/ Les démarches de GPEC dans l’entreprise et/ou dans le groupe. Existe-t-il un accord ou des négociations sur ce sujet et pour quelle finalité ?
5/ L’évolution des conditions de travail et de l’organisation du travail. Quel est le schéma organisationnel dans l’entreprise et son impact sur les salariés ?
6/ L’inscription territoriale de l’entreprise à travers les partenariats, l’institutionnel et la Recherche et Développement. C’est un sujet peu traité en CE mais il permet de mesurer l’ancrage de l’entreprise sur le territoire, facteur de frein à la délocalisation.
Ces thèmes posent l’état de l’industrie et donnent des pistes pour construire l’industrie de demain. La FCE suivra de près cette étude qui s’inscrit dans ses orientations sur la politique industrielle qui seront débattues lors du congrès, en avril.
