La première réunion plénière du Comité Stratégique de Filière (CSF) chimie et matériaux s’est tenue le 12 mars.Les membres du CSF ont présenté et défendu les propositions prioritaires issues des différents groupes de travail auxquels des représentants de la FCE-CFDT ont largement participé.
Elles concernent l’amélioration du fonctionnement de la filière et visent à garantir l’avenir des entreprises et des emplois, en anticipant les changements. Elles touchent à des domaines tels l’énergie, les infrastructures, la sécurité d’accès aux matières premières, la recherche et le développement, le recyclage, la problématique chimie/plasturgie, les compétences des salariés et les matières premières renouvelables.
La FCE a réaffirmé l’importance pour l’économie française d’avoir une industrie forte. Cela passe par la recherche et la mise en œuvre d’une politique industrielle pérenne et créatrice d’emplois, articulée avec une politique industrielle européenne.
Le contexte de mondialisation, de bouleversements sociaux, de concurrence exacerbée, nécessite d’avoir une vision prospective des évolutions des secteurs et des entreprises, d’identifier les enjeux économiques, sociaux et environnementaux dans les filières. Il faut donner les meilleures conditions possibles aux entreprises pour appréhender les changements et créer les meilleurs outils pour sécuriser les parcours professionnels et l’emploi des salariés.
La recherche de synergie et d’ancrage sur le territoire entre les entreprises et les branches est essentielle. La coopération entre les entreprises, les plus grosses et les PME/PMI, est aussi un facteur essentiel à la compétitivité, notamment entre donneurs d’ordre et sous-traitants. Essentiel aussi, le développement des compétences des salariés. C’est dans cet esprit qu’une charte de bonnes pratiques entre les entreprises des branches de la Chimie et de la Plasturgie a été signée avec les employeurs et le ministre.
La FCE a affirmé son souhait de voir se pérenniser le CSF et de voir évoluer son périmètre à d’autres secteurs. Ainsi les industries du caoutchouc et du textile, et celle du pétrole au regard de la problématique du raffinage en France et les conséquences qui risquent d’en découler, notamment sur la pétrochimie.