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Politique énergétique Le Comité Stratégique de la Filière nucléaire

Des représentants de la FCE et de la FGMM se sont rencontrés à la confédération le 17 avril...

Des représentants de la FCE et de la FGMM se sont rencontrés à la confédération le 17 avril pour faire un point sur le Comité stratégique de filière du nucléaire (CSF) et les travaux engagés dans les groupes de travail.

Ce douzième et dernier CSF installé en 2011 par le gouvernement ne concerne que le nucléaire alors que la CFDT souhaitait un Comité sur l’énergie au sens large.

Un représentant de la confédération siège au comité de pilotage et des militants des deux fédérations participent aux groupes de travail mis en place. Il y a cinq groupes. Un groupe performance de la filière, un groupe compétences et formations, un groupe marché à l’export, un groupe Recherche et Développement et un groupe information. La CFDT est présente dans tous les groupes, excepté celui consacré à l’information. Un choix politique pour éviter d’être instrumentalisée en termes de communication.

La réunion a permis d’échanger sur les différents travaux des groupes et sur l’expression que la CFDT veut porter au sein de ce Comité stratégique.

Dans le premier groupe axé sur la performance, un état des lieux de la filière est en cours de réalisation grâce à une enquête auprès des entreprises, qu’elles soient donneuses d’ordre ou sous-traitantes. Un document a déjà été réalisé et un sous-groupe sur la sous-traitance a été créé. L’objectif pour la CFDT est d’intégrer des normes sociales dans le cahier des charges des appels d’offres.

Dans le second groupe, sur compétences et formations, l’enjeu est de pouvoir garder le savoir-faire et les compétences dans la filière alors que près de 30% des effectifs sont appelés à partir en retraite d’ici 2020. Les patrons sont surtout focalisés à restaurer l’attrait de la filière terni par l’accident de Fukushima.

Un dernier point a été fait par le groupe Recherche et le Développement. Il en ressort que les industriels de la filière ne s’engagent que sur des projets en R&D qui n’excèdent pas 10 ans par souci de retour rapide sur investissements.

Les intervenants ont tous souligné, à la fois la difficulté à faire entendre la voix de la CFDT dans ces groupes et la nécessité de continuer à travailler sur des positionnements partagés au sein de la CFDT, notamment sur la R&D et le suivi médical des salariés qui interviennent dans la filière. La prochaine réunion est prévue le 21 juin.

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