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SYNDICAT Franche-Comté : « Petit, mais costaud »

Sur la question du développement, Valéry Momet a finement brossé lors du CDF, la situation de son syndicat. Intéressant et pertinent.

Sur la question du développement, Valéry Momet a finement brossé lors du CDF, la situation de son syndicat. Intéressant et pertinent.

A l’examen des résultats fédéraux, le bilan de l’exercice 2011 place le syndicat franc-comtois en avant-dernière place en regard du nombre d’adhérents. Un classement qu’il faut bien évidemment corriger à l’aune des réalités régionales. En effet, situé au sud de la Lorraine et au nord de la région Rhône Alpes, le territoire du syndicat compte les départements du Jura, du Doubs, de la Haute-Saône ainsi que le territoire de Belfort et se révèle un quasi désert industriel en regard de son champ professionnel..

L’activité industrielle y est concentrée autour de Montbéliard et la métallurgie avec les usines automobiles Peugeot, autour desquelles gravitent, fragiles, des PME sous-traitantes du constructeur. On y trouve notamment des entreprises de la plasturgie.

Au-delà, le syndicat inscrit toutefois l’une des plus grosses entreprises chimiques, celle de Solvay à Tavaux et ses 1400 salariés. On recense aussi quelques centres des IEG et des établissements de la répartition pharmaceutique.

Alors, à un exercice 2011 qui totalise plus de 500 adhérents, Valéry souligne que le syndicat peut se targuer d’afficher une progression de près de 3,5% que confirme un delta positif entre les entrées et les sorties, et ce, depuis plusieurs années.
Un résultat qui ne dépend pas du hasard. En effet, si Michel, retraite oblige, a cédé sa place de secrétaire général à Sandra, ce renouvellement s’est aussi accompagné d’une relance de la dynamique développement. Elle se traduit à la fois par l’arrivée de Francine pour animer ce secteur et la participation de militants aux prochains ateliers fédéraux du développement, ainsi que l’inscription à la formation d’animateur de formation de deux jeunes militants volontaires.Une nouvelle dynamique, certes, mais Valéry rappelle que ce développement est à la hausse depuis trois ans.

Petit mais costaud. Assurément. Une force qui se traduit par la cohésion et la solidarité militante développée au sein du conseil syndical qui se tient régulièrement à Besançon auquel participent de nombreux délégués de PME venus du haut-Jura. Cohésion récemment renforcée par la préparation et la participation d’une délégation du syndicat au congrès fédéral de Marseille.

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