Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

PAPIER-CARTON Production / transformation la négociation sur le travail de nuit débute

La paritaire du 16 mai 2012 avait pour seul point à l’ordre du jour, le travail de nuit dans les secteurs de la production et de la transformation...

La paritaire du 16 mai 2012 avait pour seul point à l’ordre du jour, le travail de nuit dans les secteurs de la production et de la transformation (la chambre patronale a remis en séance un projet d’accord). Le travail de nuit avait déjà fait l’objet de négociations dans ces secteurs en 2002. Malheureusement, elles avaient échoué début 2003.

Le 16 mai, la chambre patronale a présenté le rapport du cabinet Ergonova sur les horaires atypiques. Selon cette étude (réalisée auprès de 3 entreprises) « ces horaires induisent des problèmes de santé de natures diverses. Leur mise en place doit faire l’objet d’un compromis entre les nécessités de la production et les attentes des salariés ». Le rapport fait un certain nombre de préconisations en matière d’organisation du travail, et notamment sur une méthode participative de discussions associant experts, direction et représentants des salariés.

La CFDT a regretté le peu d’entreprises questionnées dans l’étude et qu’il n’y ait pas eu de présentation au préalable de cette étude financée par l’observatoire des métiers. La CFDT a également regretté l’échec des négociations sur la pénibilité. Elle souhaite la limitation du recours au travail de nuit et que la santé des salariés puisse prévaloir sur les nécessités économiques. Aussi, la CFDT a formulé plusieurs revendications : limiter la durée d’exposition des salariés au travail de nuit ; faire mieux que la loi pour le nombre d’heures minimum définissant un travailleur de nuit (260 heures au lieu de 270 dans la loi) ; avoir des compensations en repos ; pouvoir transformer de la rémunération en temps au libre choix du salarié ; assurer un suivi médical renforcé ; prendre en considération la situation des femmes enceintes ; organiser les transports pour limiter les déplacements de salariés seuls ; définir les modalités de retour au travail de jour, y compris avant 50 ans… La chambre patronale, elle, veut un accord cadre laissant le maximum de liberté aux entreprises. Elle souhaite également permettre aux entreprises d’aller au-delà des 8 heures quotidiennes et pouvoir instaurer des équipes de 2 x12 heures.

Le désaccord avec les organisations syndicales a également concerné la faiblesse du volet compensation et réparation. La négociation doit se poursuivre le 26 juin prochain… sur un chemin qui s’annonce bien long.

À LIRE AUSSI

Le parcours militant / parcours gagnant comment la FCE-CFDT décide d’accompagner ses militants
Send this to a friend