Pour la CFDT, l’égalité entre les femmes et les hommes est un droit fondamental reconnu, tant au niveau international que communautaire. De plus, l’égalité est l’une des cinq valeurs sur lesquelles se fonde l’Union européenne. A ce titre, elle est tenue de l’intégrer à toutes ses activités.

Les droits communautaires et nationaux interdisent la discrimination sexuelle et encouragent l’égalité de traitement dans le domaine du travail, notamment l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes, à travail équivalent ou de valeur équivalente.

Partant du constat que les écarts de rémunération subsistent dans de nombreux secteurs et que sur le marché de l’emploi, les femmes sont toujours surreprésentées dans les secteurs les moins bien rémunérés et sous-représentées aux postes de décision, les signataires de l’accord conviennent qu’il est nécessaire de prendre de nouvelles mesures, comme l’indique la stratégie communautaire en matière d’égalité entre les femmes et les hommes 2010-2015, notamment en ce qui concerne l’égalité salariale et l’accession des femmes aux postes de décision.

L’accord GDF Suez, relatif à l’égalité professionnelle repose sur deux axes principaux : lutter contre les discriminations pour réaliser l’égalité des chances et de traitement ; favoriser la mixité, comme source de richesse pour l’entreprise.

L’égalité professionnelle sert la performance économique et sociale du groupe et sa cohésion. Elle contribue également à l’évolution des mentalités dans la société civile.

En tant qu’acteur dans la vie de ses salariés, de ses clients et de ses fournisseurs, GDF Suez doit s’engager fermement et visiblement en faveur de l’égalité des chances et appliquer concrè-tement ce principe, facteur actif d’attractivité et de fidélisation.

Avec cet accord, la CFDT et l’Emcef (devenue industriAll), ainsi que les autres syndicats européens et français et GDF Suez ont l’ambition et la volonté d’aller au-delà des législations nationales et européennes.