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PLASTURGIE Se développer à partir des accords négociés

Le CNB a consacré une longue séquence aux négociations...

Le CNB a consacré une longue séquence aux négociations. Il a aussi mis l’accent sur les leviers qu’elles représentent pour améliorer nos pratiques syndicales.

Le CNB des 5 et 6 juin a été l’occasion d’un passage de relais entre Pierre Michel Escaffre (délégué fédéral) et Victoire Godard (secrétaire-assistante) qui seront respectivement remplacés par Thierry Perrin-Hudry et Brigitte Becquet.

Le CNB a donné un avis favorable à la signature de l’accord « Formation Professionnelle Continue » finalisé dernièrement ainsi qu’à l’accord sur le fonctionnement du paritarisme destiné à faciliter le dialogue social. Rappelons que la CFE-CGC et la CFTC ont également signé ces accords.

Le CNB proposera aux militants des sections syndicales, lors de CTB, une journée de formation, dans le cadre du DIF (cette possibilité est offerte par l’accord FPC), afin d’expliciter en détail l’accord pour que les sections syndicales construisent un plan d’action revendicative à mettre en œuvre dans les entreprises. La formation sera présentée au CNB d’octobre.

Le patronat de la branche propose aussi la négociation de quatre accords dans le cadre de la CCN. Le CNB a donné son aval pour la négociation sur les indemnités de licenciement car le texte actuel de la CCN est en-dessous de la loi pour les salariés non cadres. Cela permettrait ainsi de sécuriser l’indemnité de départ en retraite qui est égale à la moitié de l’indemnité de licenciement. Par contre, le CNB n’est pas favorable à l’allongement des périodes d’essai. Quant aux demandes patronales d’augmenter le contingent d’heures supplémentaires et de négocier un forfait jour pour les non-cadres, il n’en est pas question car ce serait la fin des 35 heures.

Avec la négociation prévoyance (incapacité maladie, décès et invalidité), s’ouvre aussi le 20 juin celle sur les salaires. Le dernier accord de juin 2011 avait permis une augmentation en niveau de 2,5 à 3%, favorisant les bas salaires. Cette année, l’inconnu est le pourcentage de revalorisation du Smic. Il pourrait se situer autour de 4%. Le premier coefficient de la grille salariale se situant peu au-dessus du Smic, la CFDT réajustera sa revendication qui se situe aujourd’hui sur une base de 2% d’augmentation générale avec un talon de 60 euros, afin de ne pas écraser le bas de la grille des salaires.

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