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VERRE CNB : des militants inquiets sur l’avenir

Les membres du comité national de la branche verre se sont réunis les 21 et 22 juin 2012 à Paris. Ils ont principalement abordé la silice cristalline et les difficultés des entreprises...

Les membres du comité national de la branche verre se sont réunis les 21 et 22 juin 2012 à Paris. Ils ont principalement abordé la silice cristalline et les difficultés des entreprises. L’accord intersectoriel européen sur l’exposition à la silice cristalline signé le 27 avril 2006 n’est toujours pas appliqué par la plupart des entreprises françaises. Les verriers ont partagé cet état de fait. Ils ont décidé de s’engager sur plusieurs pistes d’actions au niveau local. Sur le plan national, la FCE-CFDT va rencontrer le gouvernement pour lui demander d’intervenir sur ce secteur d’activité. Il faut permettre aux salariés de la branche de travailler dans de bonnes conditions, et surtout en toute sécurité. Une démarche qui va s’enclencher dès septembre.

La situation économique des entreprises verrières continue à se dégrader fortement. Chez Arc International, groupe mondial de fabrication de verre de table avec 6000 salariés en France, on a aucune vision sur le carnet de commande à deux mois avec une réduction de la production sans fermeture des fours, cela entraîne une baisse d’activité et donc une utilisation maximale de l’accord d’entreprise sur la flexibilité.

Dans les miroiteries, l’activité est liée à celle du bâtiment. Il y a aussi dans ce secteur aucune vision des commandes à moyen terme. L’effet « dent-de-scie » du marché a pour conséquence soit la fermeture de petits sites, soit leurs fragilisations.

Les entreprises du secteur automobile sont, elles, les plus touchées par la crise actuelle. Chez Prévent Glass, en région parisienne, ce sont près de 210 salariés qui vont être licenciés. Pour la FCE, la perspective d’une fermeture est d’autant plus insensée que les carnets de commandes sont pleins.

Au moment où tous les discours sont à la relance et au soutien des activités industrielles, le risque est grand de voir se désindustrialiser davantage la région.

La CFDT reste vigilante sur l’avenir de cette entreprise, comme celui de l’ensemble du secteur verrier. La conférence sociale de juillet sera l’occasion pour la CFDT de se faire entendre.

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