L’accord salaire dans la plasturgie, signé par la CFDT, prévoit une augmentation globale de 1,7% en deux fois, 0,7% en octobre et 1% en janvier 2013 avec un coup de pouce variant de 0,2% à 0,4% pour les bas coefficients. Cela permet de démarrer au-dessus du Smic actuel et d’amoindrir les tassements de bas de grille.

Les augmentations se repartissent de la manière suivante :
Au 1er octobre 2012
– 1,2% pour les coefficients 700 et 710
– 0,7% pour tous les autres coefficients
Au 1er janvier 2013
– 0,5% pour le coefficient 700 ;
– 0,9% pour le coefficient 710 ;
– 1,3% pour le coefficient 720 ;
– 1,2% pour le coefficient 730 ;
– 1,3% pour le coefficient 800 ;
– 1,3% pour le coefficient 900 ;
– 1% pour tous autres coefficients

La reprise des négociations salaires aura lieu en juin 2013. Si le Smic augmente d’ici là, la chambre patronale s’engage à ne pas attendre le délai de 3 mois prévu par la loi Warsmann pour engager la négociation. Elle aura lieu dés qu’un minima sera inférieur au Smic.

Les négociations ont été difficiles dans un contexte économique et social défavorable. Celles-ci partaient de très loin puisque la première proposition patronale prévoyait une répartition de l’augmentation jusqu’en juillet 2013 en repoussant la reprise des négociations à l’automne 2013. Dans le cadre de l’accord, la dernière augmentation a été avancée en janvier 2013.

La CGC a annoncé qu’elle signerait l’accord. La CGT et la CFTC ne signent pas. FO, quant à elle, a annoncé qu’elle ferait valoir son droit d’opposition si une ou des organisations syndicales le signaient.

Pour que l’accord ne s’applique pas, il faudrait que trois organisations syndicales s’opposent et dans ce cas, ce serait les salariés les plus précaires de la branche qui en paieraient les conséquences. Les minima de branche retomberaient alors en dessous du Smic. Peut-on imaginer un tel scenario ?