Le 4 septembre, des centaines de salariés attendaient devant le Tribunal de commerce de Rouen, avec des militants de la FCE, le résultat de l’audience sur le sort de Petit-Couronne.
Deux repreneurs y présentaient leurs projets. Alafandi Petroleum qui avait retiré son offre puis qui était à nouveau candidat le lendemain. Les informations sur ce repreneur ne semblent pas correspondre à ses affirmations. Et la société NetOil via Tamoil, qui a investi de longue date dans l’amont et l’aval pétrolier. Tamoil a fermé sa raffinerie de Crémone (Italie), a quelques soucis avec celle de Colombey en Suisse et dispose encore d’une à Hambourg.
Le tribunal a demandé des garanties aux repreneurs avant de rendre son jugement. En effet, une raffinerie nécessite de gros capitaux. La rentabilité n’étant pas instantanée, le repreneur doit être un véritable industriel prêt à effectuer des investissements lourds.
Depuis janvier, les salariés de la raffinerie font face avec beaucoup de professionnalisme et de courage pour continuer d’exister et empêcher l’abandon du site.
Le 2 octobre, nous seronsà nouveau devant le tribunal dans l’attente d’une nouvelle positive, la reprise de la raffinerie.