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PHARMACIE Pfizer, premier bilan du PSE

En septembre 2011, Pfizer annonçait un plan drastique avec 750 suppressions potentielles de postes ou transferts sur 1700 emplois en France...

En septembre 2011, Pfizer annonçait un plan drastique avec 750 suppressions potentielles de postes ou transferts sur 1700 emplois en France. Le numéro un mondial de la pharmacie mettait en œuvre « des licenciements boursiers » dirait-on aujourd’hui. Au fil des mois, la CFDT de Pfizer s’est battue pied à pied pour améliorer les mesures du PSE.

La mobilisation s’est organisée. Dès la première réunion une manifestation était organisée.

A l’occasion des séminaires de la visite médicale fin janvier, dans ce contexte d’annonces de suppressions de postes, les organisations syndicales avaient organisé un débrayage suivi par la totalité des salariés pour dénoncer « le manque de loyauté de la direction » et « les mesures insuffisantes ».

Après le refus de la mise en place d’un accord de méthode, les élus entrent dans la procédure. Fin mai, après de nombreuses négociations et « menaces » d’aller au tribunal sur la teneur des livres 2 et 1, la direction accepte les principales revendications des élus. L’avis négatif est rendu. La section syndicale a tiré les leçons de ce PSE : « L’établissement immédiat d’un rapport de forces entre la direction et l’intersyndicale a permis d’obtenir des résultats ». A cela, il faut rajouter « le soutien sans faille de l’expert » (Syndex), qui à travers son rapport, a contribué à démontrer l’absence totale de motif économique, le non-respect des catégories d’emploi et mis en avant un processus artificiel de « suppressions/créations » de postes. « Le rapport de forces judiciaire a aussi contribué à faire céder la direction (plus pour la perte de temps que cela aurait engendré que la menace financière !) ».

Aujourd’hui, à quelques jours de l’épilogue, 239 départs volontaires ont eu lieu (plus nombreux qu’attendus dont 139 CAA (cessation anticipée d’activité)). Près de 100 créations de postes supplémentaires ont été décidées. Les mesures de PSE ont été revalorisées et l’acceptation de « sureffectifs » pourraient conduire à un résultat total « inespéré » au regard du nombre initial de suppressions de postes envisagés. Le « pas de licenciements contraints » semble atteignable…

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