Le Comité d’Entreprise Européen (CEE) du Groupe EDF s’est réuni le 14 novembre à Paris. La veille, le secrétaire de l’organisme, Marc Ferron, et les membres de la FCE-CFDT avaient accueilli la délégation italienne représentant les salariés d’EDISON – un bon contact a d’ailleurs été établi entre nos deux délégations – ainsi que René Jacquot, délégué fédéral à la FCE-CFDT, qui représente désormais le syndicat européen IndustriAll au sein de l’instance. En soutien à l’action de mobilisation européenne du 14 novembre dernier les membres du CEE ont demandé à la direction du groupe, dans une déclaration commune, une politique industrielle ambitieuse et ont dénoncé les contraintes financières imposées par le groupe pour garantir le revenu des actionnaires tout en utilisant les salariés comme variable d’ajustement. Les sujets à l’ordre du jour, les orientations du groupe en Europe continentale et le dossier EDISON, ont permis d’entendre et de partager avec nos collègues européens la forte inquiétude des délégations hongroises et italiennes quant à l’avenir de leur entreprise.

La présentation du projet « vision RH 2020» du groupe a frustré les membres du CEE. Sans dossier préparatoire, il n’a pas été possible d’instaurer un véritable dialogue social. Heureusement, le sujet suivant a été moins polémique : la présentation d’EDF Energies nouvelles, entreprise jeune et dynamique qui investit dans la recherche et se développe. Enfin, les membres du CEE ont obtenu la création d’un groupe de travail ad hoc pour améliorer le fonctionnement du comité. Depuis que la FCE-CFDT a conquis, face à la CGT, le secrétariat du CEE grâce au vote de la plupart des délégations européennes, les membres s’accordent sur des réformes indispensables : avoir les documents liés à l’ordre du jour traduits dans la langue des différents pays représentés, obtenir de données économiques et sociales de la part des directions pour étayer leurs analyses. A suivre…