La FCE, associée à la FGMM, les équipes CFDT d’Areva et d’EDF se sont réunies le 18 janvier 2013 pour faire un point de l’actualité de la filière nucléaire et des entreprises.
Sur les questions internationales, elles s’interrogent particulièrement sur la nature des conditions de partenariat avec la Chine et sur ses conséquences potentielles à moyen et long terme pour Areva, EDF et pour l’ensemble de la filière nucléaire française, comme de ses impacts sur l’activité industrielle et sur les emplois en France, sans omettre les questions de sûreté et de sécurité.
Pour les fédérations FCE et FGMM et les équipes syndicales d’ Areva et d’EDF, la question du transfert de technologies est importante et sensible par définition dans le domaine du nucléaire. Cet axe stratégique doit être cadré et limité par les directions des entreprises et par l’actionnaire principal de ces deux entreprises, l’État français !
Le manque d’informations envers les représentants des salariés sur les contenus des contrats passés au niveau international et l’opacité entretenue par les entreprises ne sont pas acceptables.
Les deux fédérations CFDT et leurs sections syndicales concernées demandent la transmission des accords aux structures de gouvernance des groupes ainsi que l’information des comités ad hoc.
L’absence de transparence renforce inévitablement l’inquiétude des salariés et de leurs représentants dans cette période de crise et de concurrence effrénée. D’autant plus que la presse relate quotidiennement des informations dont la véracité reste à démontrer.
Les équipes CFDT d’EDF, comme d’Areva, sont en droit d’obtenir de leurs entreprises, de leur actionnaire principal et commun, in fine l’État français et du Commissariat à l’Energie Atomique, une plus grande transparence sur leur vision stratégique de la filière nucléaire et de l’avenir de ces deux fleurons de l’industrie.
Elles interviendront en ce sens auprès des instances représentatives du personnel et auprès du ministère de l’Industrie.