La fédération Chimie Energie regroupe les champs de 8 branches professionnelles, 23 conventions collectives et le Statut des Industries Electriques et Gazières.
Le découpage de notre fédération n’est pas le même que de celui des autres organisations syndicales.Nous négocions donc avec de multiples fédérations dont les périmètres de légitimité sont différents. Cela conditionne largement la qualité du dialogue social dans les différentes branches du champ fédéral d’autant que l’attitude patronale ne le favorise pas toujours.
Dans le cadre de la cohérence revendicative de la fédération, les négociateurs de branche ont été invités à inscrire à l’agenda social les thèmes de négociation suivants: salaires et primes, prévoyance lourde, complémentaire santé, formation professionnelle, égalité professionnelle, amélioration des dispositions conventionnelles relatives aux périodes d’essai et aux indemnités de rupture du contrat de travail, santé au travail et pénibilité.
Force est de constater que selon les champs professionnels, l’historique des négociations et le temps nécessaire à chaque négociation, ces thèmes ont été abordés de manière variable.
Ce que nous pouvons retenir, c’est que dans la grande majorité des secteurs, il est de plus en plus difficile de maintenir le pouvoir d’achat des salariés et que les deux thèmes principalement négociés en 2012 ont été la prévoyance lourde et l’égalité professionnelle.
Dans les secteurs de l’Industrie Pharmaceutique, Façonnage, Vétérinaire, Diagnostic, dans celui du Cartonnage ou encore de l’Industrie Pétrolière, le dialogue social est de bonne qualité et permet de conclure réguliè-rement des accords selon l’agenda social déterminé conjointement.
Dans les secteurs Production et Transformation du Papier Carton, dans la Plasturgie, dans la Chimie, dans la Miroiterie, dans les Industries Electriques et Gazières, le dialogue social est de plus en plus difficile, les mandats patronaux de plus en plus contraints et les partenaires sociaux ne parviennent à des accords qu’après des négociations fleuves.
Enfin dans les secteurs du Caoutchouc, du Vitrail, de l’Union des Métiers du Verre, de la Répartition pharmaceutique, le dialogue social est en panne, inexistant ou uniquement sous contrainte réglementaire.
La FCE-CFDT réaffirme la nécessité d’une amélioration du dialogue social de branche. Gageons que la mesure de la représentativité désormais établie, favorisera la relance de la négociation collective dans tous nos secteurs. Un défi à relever pour tous les partenaires sociaux.