Une délégation fédérale emmenée par notre secrétaire général a participé à Dublin au « comité de dialogue social sectoriel de la chimie » sous l’égide de la Commission européenne dans les locaux d’Eurogroup. (Cette fondation réalise des études sociales disponibles sur son site internet www.eurogroup.europa.eu).

Sur les onze secteurs identifiés, le textile, l’énergie, les télécoms et la chimie fonctionnent correctement. Ce dernier est en train de développer son approche sur les compétences par rapport à l’évolution de ses métiers.

La nouveauté fortement appréciée par les délégations est d’avoir intégrée la branche pharmacie dans les travaux réalisés par le comité sectoriel de la chimie comme le réclamait notre fédération depuis dix ans. Plusieurs intervenants (Allemagne, Grande-Bretagne, Hongrie, Irlande, Espagne, France, Finlande, Pologne) ont décrit leurs réalités, leurs problèmes, leurs enjeux et défis. Des différences locales se font jour suivant l’importance de l’industrie dans le domaine des génériques et des exportations.Globalement, l’industrie pharmaceutique européenne est l’une des plus importantes dans le monde et l’emploi (670.000 salariés) se stabilise malgré les nombreuses restructurations.

La création d’un « conseil de compétences » poussé par les syndicats regroupés dans IndustriAll European Trade Union se heurte encore à des craintes du patronat. Rien de bien surprenant,mais cette conférence a montré que ce point devrait se débloquer à la fin de ce semestre afin de comparer et de sélectionner les meilleures pratiques en termes de formation et d’amélioration des compétences en Europe.

Autres thèmes soulevés, les retraites en Europe, le suivi de la règlementation comme Reach (définition de normes sur les produits chimiques), le développement durable, les conditions de travail, les restructurations, l’énergie…

D’autres rendez-vous semblent indispensables si nous voulons mieux garantir l’activité et l’emploi de la chimie/pharmacie. Une feuille de route est en cours d’élaboration pour les trois années à venir, et la préparation des 10 ans du Comité de dialogue sectoriel de la chimie en 2014, sera l’occasion de faire le bilan du chemin parcouru.