Lors de la paritaire du 25 avril, le sujet sur la prévoyance a enfin pu être abordé et approfondi. Le texte est quasiment finalisé, on se dirige vers des garanties de bases obligatoires et des options aux choix des entreprises et des salariés. La chambre patronale proposait une base de garanties très basse avec un seuil de 60% du Smic chargé pour l’Incapacité Temporaire de travail en relais des obligations minimales. La cotisation répartie entre employeur et salariés était pour cette base de 0,49% avec des options supplémentaires pour 0,12%. Pour nous, le seuil de 60% est trop bas et notre proposition de le ramener à 75% a été entendue par la chambre patronale qui donnera sa réponse lors de la prochaine paritaire. Cela ramènerait la cotisation de base à 75%.
Ce sujet, qui concerne des milliers de salariés dans la branche, a aujourd’hui des chances d’aboutir. Cependant rien n’est gagné car la chambre patronale veut une contrepartieà cet accord la négociation d’un accord sur le forfait jour.
La CGC, peu concernée par la prévoyance (les cadres étant de fait couverts par leur prévoyance obligatoire), a fait monter les enchères sur le forfait jour et les discussions ont été très difficiles. La chambre patronale a abandonné l’idée d’appliquer le forfait jour à des non cadres commerciaux itinérants. Elle a par ailleurs revu à la baisse le nombre de samedis possiblement travaillés (10 au lieu de 18).
Pour la délégation CFDT, cela rend cet accord acceptable. Malgré tout, l’incertitude pèse sur les positions des autres organisations syndicales : la CFTC pourrait le signer, la CGT ne signera pas, quid de la CGC et de FO qui a quand même acté l’évolution sur les non cadres. Il reste à espérer que l’intérêt des salariés passera avant les intérêts particuliers.Prochaine paritaire le 15 mai avec ces deux sujets à l’ordre du jour.
