Nos sociétés ont depuis toujours fondé leur bien être et leur développement sur les services rendus par la biodiversité : eau, nourriture, énergie, médicaments, loisirs… Mais la biodiversité va mal. Un grand nombre d’espèces et d’écosystèmes sont en danger, voire même en voie de disparition. Les Nations Unies ont décidé de proclamer le 22 mai journée internationale pour la biodiversité, afin d’encourager la compréhension des enjeux liés à la biodiversité et d’accroître la sensibilisation des populations sur ce sujet.
Force est de reconnaître que ces enjeux sont de taille. La qualité de notre avenir dépend de la qualité de la biodiversité. Ce tissu vivant de la planète est ainsi défini par la convention internationale comme « la variabilité des organismes vivants de toutes origines, y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie : cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces, ainsi que les écosystèmes ». L’humain et son devenir sont au cœur des enjeux.
La CFDT, avec d’autres acteurs de la société civile, est bien consciente de ces dangers. Elle s’engage, notamment à travers la signature pour la Stratégie Nationale pour la Biodiversité avec pour objectif de mobi-liser tous les secteurs d’activités. Elle le fait aussi en soutenant la création de l’Agence Nationale de la Biodiversité annoncée par le chef de l’Etat. Renforcer l’efficacité et le savoir-faire des établissements publics existants. Accompagner la mise en œuvre de la Trame verte et bleue sur tout le territoire. Améliorer la connaissance et la mise à disposition de l’expertise. Sensibiliser aux enjeux le plus grand nombre. Répondre aux besoins des élus des collectivités désirant s’engager. Guider les entreprises et les filières professionnelles dans l’action. Travailler en partenariat avec les acteurs de terrain associatifs. Telles sont les principales missions de cette agence. Elle devra également agir en faveur de la création d’emplois et de formations nouvelles.
L’urgence est aujourd’hui de passer de la parole aux actes. Un dialogue social renouvelé, ouvertà l’ensemble des acteurs concernés, a une place importante à prendre pour relever ces défis et offrir un avenir durable à l’humanité. Réussir cette ambition commence par une prise de conscience individuelle et par une action sur nos comportements. C’est l’objectif visé par l’organisation de cette journée internationale, C’est aussi l’objectif de la FCE.
