La France, comme la plupart des pays européens, est confrontée à une crise économique majeure, largement considérée comme structurelle et qui conduit à interroger les modèles économiques actuels et à en imaginer des nouveaux
susceptibles de créer la croissance de demain. C’est dans cette perspective que le LABEX « Entreprendre » a choisi d’organiser, le 24 mai dernier, une journée de réflexion sur « Croissance des entreprises et sortie de crise ». Différents ateliers étaient organisés et la FCE-CFDT participait à la table ronde intitulée « Flexisécurité et croissance ». L’ANI du 11 janvier était donc au cœur des débats. L’objectif de cet atelier était d’expliquer les enjeux de cet accord et d’expliquer pourquoi et comment les signataires se sont engagés dans cet accord. La FCE-CFDT a rappelé que les motifs d’inquiétude et d’indignation pour les salariés ne manquent pas. Mais l’indignation n’a de force que si elle est le moteur de l’action et de l’engagement. Il était alors nécessaire de démontrer que le dialogue social apporte des solutions profitables à l’emploi et aux salariés. Les modifications apportées au code du travail sont toujours accompagnées de droits nouveaux ou renforcés. Alors oui, résolument, la CFDT est persuadée que cet accord est un des outils permettant d’aider à la sortie de la crise. Illusion ou réalité, nous le constaterons dans la mise en œuvre dans les branches ou les entreprises de ces dispositions que certains les définissent comme de la flexisécurité à la Française, mais que nous considérons comme un dispositif « gagnant/gagnant »..