Deux réunions paritaires ont eu lieu dans le papier-carton : le
28 mai, paritaire inter secteurs (production/transformation, cartonnage, distribution et instruments à écrire) sur le contrat de génération et le 29 mai,négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires minima dans la convention collective instruments à écrire.
Négociation du contrat de génération
Le contrat de génération permet d’embaucher un jeune de moins de 26 ans en CDI. Et d’embaucher ou de maintenir dans l’emploi un senior de plus de 57 ans. Les entreprises de plus de 300 salariés doivent conclure un accord (ou en cas d’échec faire un plan d’action) d’ici le 30 septembre 2013. Les entreprises de 50 à 300 salariés ont les mêmes obli-gations, mais peuvent être couvertes par un accord de branche. Les entreprises de moins de 50 salariés n’ont pas d’obligation de négocier.
La FCE a fait différentes propositions pour améliorer le projet d’accord de l’UNIDIS : avoir un objectif national d’embauches en CDI pour les jeunes, prévoir des entretiens réguliers de suivi, inclure dans la journée d’accueil du jeune une présentation des institutions représentatives du personnel. Une prochaine séance de négociation aura lieu le 3 juillet.
Négociation sur les salaires dans les instruments à écrire
Après de multiples interruptions de séance, l’ultime proposition patronale a été : un premier coefficient au-dessus du Smic à 1435 euros, soit une hausse de 2,5%, des hausses allant de 1,8% à 2% pour les OETAM, 1% pour les cadres, sauf pour le premier coefficient (3,1%) et une revalorisation de 2% de la base de calcul du panier de nuit et de la prime d’ancienneté. La date d’application est le 1er juillet 2013.
Cet accord est favorable aux bas et moyens salaires. La CFDT, comme FO et la CFTC le signeront. La CFE CGC était absente. La CGT veut s’opposer. Pour l’instant les anciennes règles subsistent : il faut 3 organisations pour s’opposer. Donc l’accord doit s’appliquer. A l’avenir, la CGT qui a la majorité absolue dans cette branche pourra bloquer les accords. Elle prendra ses responsabilités si elle prive les salariés de droits négociés. •