La prochaine conférence sociale constitue une nouvelle étape pour agir en faveur d’une priorité : l’emploi. Un dialogue responsable entre les différentes parties prenantes, gouvernement, employeurs et syndicats de salariés devra permettre d’identifier des pistes concrètes pour relever les défis posés par les enjeux économiques et sociaux de la période : destruction d’emplois et restructurations, montée du chômage, inégalités croissantes, pouvoir d’achat en berne…
Cette nouvelle étape de la concertation va donc s’ouvrir autour de plusieurs thématiques. Le dialogue social devra ainsi constituer un vecteur majeur de la régulation sociale, la négociation collective une mise en mouvement constructive du corps social, la démocratie sociale un atout incontournable de la démocratie politique. L’enjeu est de concilier les intérêts particuliers au profit de l’intérêt général.
Cette démarche volontaire nécessite d’être partagée, afin que les différents acteurs ne restent pas figés dans des postures récurrentes, mais, au contraire, s’inscrivent dans la recherche de nouveaux compromis ambitieux pour un pacte social renforcé, plus juste et plus solidaire.
Après la validation de la loi pour la sécurisation des parcours professionnels par le conseil constitutionnel, les questions de l’accès à l’emploi des jeunes, de la formation, de la qualité de vie au travail, de la retraite, devront être discutées afin de préparer la construction de nouvelles lois et de nouveaux compromis déterminants pour l’avenir et la cohésion sociale du pays.
La nécessité de rechercher un autre modèle de croissance pour relever les défis démographiques, climatiques, énergétiques, économiques et sociaux, confirme le besoin d’un dialogue renforcé entre les parties prenantes, un dialogue constructif entre les partenaires sociaux, une écoute et une volonté partagée des uns et des autres.
Le temps du dialogue et de la solidarité doit prendre le pas sur le temps des dogmes et des idées reçues. L’emploi est le fil rouge qui doit guider les réflexions et les actes à poser. Voilà pourquoi cette nouvelle confé-rence gouvernementale est importante, car notre pays ne peut pas se satisfaire d’une situation économique dégradée et d’une situation catastrophique de l’emploi en particulier de celui des jeunes.
La CFDT, déterminée, inscrira son action avec cet objectif prioritaire d’agir pour l’emploi, afin d’essayer, avec d’autres, de faire de ce temps fort de la démocratie sociale, une source d’espoir renouvelé et durable.