C’est la rentrée pour toutes les branches de la FCE. Dans le secteur de la chimie elle s’est faite sur les chapeaux de roue. En effet, outre l’agenda social chargé de la branche, nombre d’entre-prises ont annoncé des restructurations et des secteurs entiers de la chimie sont en mutation.

Le sujet brulant dans le secteur du PVC est bien sûr l’avenir du groupe Kemone et de ses 1300 salariés. Actuel-lement deux potentiels repreneurs sont toujours intéressés et doivent finaliser leurs offres pour le 19 septembre. Dans le cadre des négociations toujours en cours, des avancées ont été réalisées par Arkéma et Total pour que Kemone puisse continuer ses activités. En effet, l’avenir de ce pôle vinylique est conditionné à la garantie de prix compétitifs sur ses principales matières premières : l’éthylène et l’électricité. Autre condition à l’aboutis
sement du projet de reprise : le respect par Gary Klesch de son engagement sur la cession des activités aval pour l’euro symbolique. Un CCE doit se tenir le 20 septembre prochain.

Pour la branche, trois principaux enjeux pour la CFDT avec l’aboutissement des négociations sur la structure salariale, la complémentaire santé et les salaires minima. Depuis l’accord de 2006 les négociations de révision de la structure salariale des industries chimiques n’ont jamais abouti. La FCE-CFDT revendique la mise en place d’une formule de calcul avec une valeur de point et l’instauration d’une grille sur la base des 35 heures. La chambre patronale doit prochainement faire une nouvelle proposition aux organisations syndicales. La négociation pour la mise en place d’un régime de complémentaire santé est elle en bonne voie et doit reprendre le 19 septembre. Un consensus a été trouvé sur la nature et le montant des garanties. Quatre prestataires restent en course et un accord devrait être trouvé d’ici la fin de l’année… Période à laquelle la négociation sur les salaires minima de branche débutera.