Du 26 au 28 novembre 2013 s’est tenu le forum de dialogue mondial sur les initiatives visant à promouvoir le travail décent et productif dans l’industrie chimique. Pour l’occasion, ce sont près d’une cinquantaine de représentants de travailleurs, de gouvernements et d’em-ployeurs du monde entier qui se sont réunis afin de décider d’initiatives communes pour améliorer la situation des salariés dans les secteurs de la chimie et de la pharmacie, notamment dans les petites et moyennes entre-prises. Un programme ambitieux sous l’égide du Bureau International du Travail (BIT) qui avait pour mission d’organiser et de cadrer les débats. Un groupe restreint de 8 représentants de travailleurs, désignés par IndustriAll Global Union (fédération syndicale mondiale de l’industrie), était chargé de la négociation proprement dite. Les discussions ont porté sur 4 thèmes principaux : l’évolution de l’emploi, la formation et l’enseignement professionnel, la gestion des produits chimiques et leurs impacts sur la santé des salariés, ainsi que les relations professionnelles.

L’une des premières étapes a été de partager une vision commune de la situation des entreprises et des priorités d’actions. Pour l’ensemble des représentants des travailleurs plus de sécurité d’emploi, une meilleure prévention des risques et cibler des actions pour les PME et les sous-traitants. Côté employeurs un maître-mot : flexibilité…. Quant aux gouvernements, la lutte contre la corruption et l’amélioration de la connaissance des risques liés aux produits chimiques tant pour les salariés que pour les populations sont deux axes prioritaires. En conclusion, pour les salariés, l’accès à un travail décent ne pourra se faire sans des engagements des gouvernements qui doivent a minima ratifier les textes de l’OIT. Les représentants des employeurs se sont eux engagés à promouvoir la négociation d’accords cadre mondiaux pour faire progresser les droits des salariés, partout dans le monde.