Lors d’une précédente communication, nous avions pointé le fait que les élus CFDT du groupe Anvis racheté par le japonais Tokaï, depuis un an, avaient des interrogations sur le devenir des deux sites de production situés en Bourgogne et en Lorraine. Depuis, ils n’ont toujours pas eu les réponses demandées concernant le court et moyen terme de la part du groupe japonais, or une baisse d’activité continue est observée sur les deux usines de production. Il n’y a pas de nouvelles productions à l’horizon et malgré une procédure d’alerte votée par le comité d’entreprise d’Epinal, le dialogue reste toujours lettre morte.
Un courrier a été co-signé et envoyé au groupe par les deux délégués syndicaux des sites concernés le 7 mars 2014. Des questions y sont formulées, sur la compensation en activités, des arrêts de produits arrivés en fin de vie, sur la recherche de nouveaux projets ou d’éventuels transferts d’activités sur les sites français. La stratégie du groupe japonais y est clairement interrogée pour l’Europe de l’Ouest et tout particulièrement en France avec une demande rapide de réponses des dirigeants du groupe nippon.
La Fédération Chimie Energie et ses deux syndicats concernés suivent de très près ce dossier. Nous appelons les responsables du groupe à se mettre autour de la table avec les élus des sites. Le dialogue social doit être enfin activé afin de discuter de l’évolution des activités de production en France.
Il serait préjudiciable et inacceptable de laisser plus longtemps les salariés et les élus dans l’expectative et l’inquiétude concernant l’avenir de leurs emplois. La Fédération mettra tout en œuvre pour faciliter un retour au dialogue dans ces deux sites. Un communiqué de presse sera rédigé dans ce sens et un appui aux équipes pour avoir une entrevue sera mis en place.
Nous parlions en début d’année de respect vis-à-vis de tous ceux qui contribuent à faire tourner ces deux sites de production, le groupe doit maintenant répondre au plus vite pour contribuer à maintenir une confiance et ce respect des salariés.