Dans une déclaration préalable, la FCE-CFDT a décliné ses attentes qui se doivent être escortées d’avancées significatives et d’engagements fermes :
1 Développement de l’emploi : accent sur le primo emploi des jeunes non qualifié et l’emploi des seniors.
2 Qualité des emplois : Promotion de la formation continue pour l’ensemble des salariés et un débat sur la qualité de vie au travail. Structure salariale, Homogénéisation de la grille salariale pour les 3 avenants et référence 35h.
3 Redressement de la France : mobilisation de la branche pour impulser l’investissement relatif au maintien, au développement des emplois associés à la recherche et à la relocalisation de certaines activités. L’outil propice qu’est la BDU devra consolider les indicateurs de branche. La CFDT a proposé de définir une méthodologie de travail, un calendrier et les modalités de suivi du pacte.
La chambre patronale attend mettre en œuvre un accord gagnant/gagnant. Après avoir dressé un bilan plutôt rassurant, incarné par une industrie chimique française qui maintient l’emploi depuis 4 ans, et représente quelque 500.000 emplois directs et induits sur le territoire national… Elle met en exergue
3 préoccupations majeures importantes que sont : énergie, fiscalité et réglementation pour maintenir la compétitivité et l’implantation de l’industrie chimique en France et en Europe.
Dans les perspectives du pacte de responsabilité, ce seront 300 M€ à l’horizon 2015 et 655 M€ en 2020 qui devraient être épargnés par les industries chimiques. Sur le principe des sujets à traiter, l’UIC retient : le niveau de recrutement, l’emploi des jeunes et des seniors, le développement des compétences et des qualifications, et pour finir, la modernisation du dialogue social ! Elle propose la négociation d’un contrat de génération de branche en lien à la GPEC.
La FCE-CFDT a rappelé son attente de régler la problé-matique de structure salariale, d’aborder la qualité de vie au travail et la pénibilité. Un projet d’accord est attendu pour la prochaine paritaire…