Les militants du comité national de la branche (CNB) verre se réunissaient à Paris les 15 et 16 octobre 2014. L’avenir du secteur verrier en France reste source d’inquiétude, dans un contexte économique toujours aussi morose, sans perspective d’amélioration rapide. Ainsi par exemple, les 400 salariés des Verreries de Masnières viennent d’apprendre la mise en redressement judiciaire de l’entreprise. L’avenir des 5700 salariés du fameux groupe français Arc International est toujours suspendu à une décision de rachat. Celui des 210 salariés de l’usine d’AGC Boussois à une reprise d’activité. Dans ce contexte, les aides perçues par les entreprises dans le cadre du CICE et du pacte de responsabilité pour redonner de la compétitivité semblent bienvenues. Les branches professionnelles doivent en négocier les contreparties pour l’emploi et l’investissement. Daniel Morel, le délégué fédéral de la branche chimie, est venu partager son expérience en la matière avec les verriers et leur conter comment il est parvenu à la conclusion d’un accord sur le sujet cet été, qui a fait la Une des médias. C’est en effet à ce jour le seul accord de branche sur le pacte de responsabilité. Expérience dont nous pourrons profiter dans les négociations qui s’ouvrent dans le verre mécanique, et qui vont s’ouvrir dans la miroiterie et l’UMV.
Autre gros sujet de préoccupation des verriers : l’amiante. Miroitiers exceptés, tous les verriers y ont été exposés. Brigitte Bienassis, chargée de mission fédérale amiante, est venue présenter la démarche fédérale sur le sujet et le fonctionnement des systèmes de reconnaissance amiante. Les militants ont découvert avec intérêt la spécificité de la démarche CFDT axée sur la reconnaissance de la maladie professionnelle et l’indemnisation des victimes par le FIVA, fonds d’indemnisation des victimes de l’amiante, alimenté par les entreprises, les caisses de protection sociale et l’État. Un service à démultiplier auprès de nos adhérents verriers.