Aujourd’hui, les nanotech-nologies s’invitent partout dans la vie quotidienne. Que ce soit dans les vêtements, les aliments, les produits chimiques ou encore dans la médecine, elles se développent sans que les conséquences pour la santé soient toujours totalement maitrisées, loin s’en faut. Dans les entreprises, les salariés qui les fabriquent comme ceux qui les utilisent, parfois sans le savoir, sont confrontés à des expositions bien supérieures à ce qu’ils risquent dans la vie courante. La journée Santé Sécurité du 21 octobre dernier a rassemblé vingt-cinq militants qui ont pu réfléchir sur la prise en charge syndicale pour en prévenir les risques dans la santé au travail. Myriam Ricaud du pôle risque chimique de l’INRS a défini les nanomatériaux, les références juridiques et les protections qui doivent être mises en œuvre pour prévenir la santé des salariés exposés. Pierre-Gaël Loréal, délégué fédéral santé de la Fédération CFDT Construction Bois, a présenté des expériences de prise en charge par des militants de CHSCT. Gérald Hayotte chargé de mission au secteur santé CFDT et Bernard Gerin délégué fédéral FCE ont présenté la brochure confédérale sur la prise en charge des nanomatériaux et l’action européenne d’IndustriAll dans la déclinaison réglemen-taire de Reach. Agir sur les nouveaux risques, c’est possible ! Au-delà des nanotechnologies, c’est la pratique syndicale qui est confortée suite à cette journée. Appliquer le principe de précaution permet de réguler l’émergence de nouveaux produits, de nouvelles technologies en les développant sous contrôle. Il faut prendre le temps d’évaluer leur intérêt ou non pour la société, les risques qu’ils génèrent et les bénéfices (pour la santé par exemple, pas seulement financier) qu’ils peuvent apporter dans une démarche de développement durable.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.