La dernière commission paritaire sur les salaires dans l’Union des Métiers du Verre n’a malheureusement pu aboutir. Les employeurs ont rejeté toutes nos propositions, ils ont vraiment du mal à s’engager dans de véritables négociations. Ils n’ont pas à priori la volonté de faire mieux que ce que leur imposent les textes de loi.

La FCE-CFDT a revendiqué le Smic au coefficient 115, une augmentation de 4 % du 125 au 190, de 3,2 % du 205 au 660, ainsi qu’une meilleure prise en compte du coefficient 125 pour éclaircir la grille entre le coefficient 115 et 135.

La FCE a également proposé une revalorisation de la prime d’ancienneté de + 4 % par rapport à la grille du premier décembre 2007, ainsi qu’une augmentation de la prime de panier de + 4 % soit 5,01 ?. Ces propositions s’inscrivent dans la continuité de la volonté des signataires de l’avenant n° 5 sur les salaires du 27 novembre 2007 d’améliorer la grille hiérarchisée sans point d’inflexion.

Malgré cela, le président de la chambre patronale n’a fait aucune avancée, rejetant ainsi toutes les propositions des organisations syndicales. Il a proposé de mettre les six premiers coefficients (100 à 125) au même niveau, celui du Smic (un salarié spécialisé aurait le même salaire qu’un jeune embauché).

Concernant les coefficients 155 à 660, prétextant des difficultés dans les différentes entreprises, aucune augmentation n’est proposée depuis le dernier accord en 2007.

Pour la FCE, toutes nos propositions font référence à nos orientations votées au congrès 2008 de Clermont-Ferrand. L’ensemble de ces revalorisations permettent de privilégier les bas salaires, de ne pas pénaliser les agents de maîtrise et les cadres. La FCE a demandé et obtenu une ultime rencontre le 5 décembre 2008. Elle a mis en garde, la chambre patronale en précisant qu’une non volonté de leur part à vouloir négocier entrainerait une démarche de notre organisation syndicale auprès du ministère afin d’obtenir une séance paritaire mixte. Et elle a, par ailleurs, adressé un courrier à l’ensemble des chambres patronales de son champ pour demander des mesures de maintien du pouvoir d’achat pour 2008-2009 et pour l’emploi.