Nos partenaires

A la une

TROUVEZ LE SYNDICAT LE PLUS PROCHE DE VOUS

S’engager dans la croissance verte

La période d’incertitude que nous traversons, conduit des industriels à demander un soutien aux gouvernements et à l’Union européenne pour, à la fois obtenir la relance d’une politique industrielle européenne et réduire les contraintes environnementales.

La période d’incertitude que nous traversons, conduit des industriels à demander un soutien aux gouvernements et à l’Union européenne pour, à la fois obtenir la relance d’une politique industrielle européenne et réduire les contraintes environnementales. Ils veulent ainsi limiter les effets de la concurrence mondiale.

Pourtant le contexte évolue. Le Parlement français vient d’adopter à la quasi unanimité la loi d’orientation du Grenelle de l’Environnement.

La présidence française de l’Union européenne veut faire adopter le paquet énergie-climat et la nouvelle directive sur les rejets de C02 d’ici la fin de l’année.

L’Union européenne s’est engagée depuis des années dans la lutte pour la protection de l’environnement, au niveau européen et sur la scène internationale. Le projet de directive sur les rejets de CO2 applicable en 2013 rentre dans ce cadre. Cet objectif volontariste ne doit pas fragiliser l’industrie face aux pays émergents. Pour éviter les délocalisations des entreprises polluantes (fuites de carbones), des ajustements de taxes aux frontières doivent être examinés dans l’attente d’une application mondiale de la réduction des rejets de CO2. Tout comme pour le règlement REACH, pour lequel nous revendiquons un label européen, il faudra également un label carbone valorisant ainsi les produits économes en carbone.

Les industriels français ont une réelle opportunité à saisir, pour construire une nouvelle logique de croissance plus respectueuse de l’environnement. La loi dite Grenelle 1 peut donner un cadre, des perspectives et créer de nouvelles activités : dans le bâtiment, les transports individuels et collectifs, l’aménagement du territoire, le développement des énergies renouvelables, la substitution de produits chimiques, le renforcement du collectage des déchets et du recyclage. Cette croissance verte sera d’autant plus un facteur de développement économique national et régional, si elle s’appuie sur une politique dynamique de recherche et sur un changement des modes de consommation.

Dans les prochains mois, la loi Grenelle 2 doit traduire concrètement les orientations du Grenelle 1. Nous devons dès à présent amener les industriels de nos secteurs à s’inscrire dans cette dynamique. Ne loupons pas le coche !
Toutes ces mutations économiques, industrielles et environnementales auront des conséquences sur l’emploi, sur son contenu et son volume. Un autre avenir basé sur la croissance verte implique pour les acteurs, dont nous faisons partie, d’anticiper et d’imaginer des mesures qui permettent de relever ce défi. C’est par exemple le sens de notre lettre adressée aux chambres patronales pour demander la mise en place d’un observatoire paritaire des mutations industrielles.

À LIRE AUSSI

Le parcours militant / parcours gagnant comment la FCE-CFDT décide d’accompagner ses militants
Send this to a friend