La paritaire de la Production/Transformation du 27 mai concernait les salaires minima. L’UNIDIS a fait la proposition suivante :
1 Sur les salaires, aucun changement depuis la paritaire du 22 avril soit : + 1% au coefficient 125, + 0,8% au coefficient 130, 0,3 à 0,6% pour les autres coefficients ;
2 Une hausse de 0,4% du coefficient cadres A ;
3 Une hausse de 0,6% pour le panier de nuit de 5,25 à 5,28 euros ;
4 Une hausse de 1,4% de l’indemnité d’astreinte journalière de 15,77 euros à 16 euros et une hausse de 1,5% de l’indemnité d’astreinte hebdomadaire de 110,34 euros à 112 euros ;
5 Une hausse de 0,5% de la base 100 pour le calcul de la prime d’ancienneté, qui passerait de 589 à 592€. C’est une avancée, certes timide, car elle est bloquée depuis 2001. 

Toutes les OS ont dit que cette proposition était insuffisante. La chambre patronale n’a proposé une hausse acceptable que pour l’indemnité d’astreinte. Mais elle concerne peu de salariés.

Pour sortir de l’impasse, la FCE-CFDT a fait une contre-proposition : + 1% dans le bas de la grille, avec des augmentations de 0,6 à 0,9% pour les bas salaires et un plancher de 0,5% pour les coefficients suivants. Nous avons essuyé un refus de l’UNIDIS qui n’avait pas de marge de négociation. C’est la proposition définitive. La FCE va donc consulter ses instances.

Nous avons demandé qu’il y ait une recommandation patronale afin d’appliquer, au moins, ces propositions aux entreprises adhérentes. Pas de réponse de l’UNIDIS.

Suite à la question de la CFDT, l’UNIDIS a répondu que la négociation sur le paritarisme et le financement du dialogue social démarreraient la paritaire du 10 septembre.

Prochaine paritaire :  le 24 juin, pour une appropriation des textes légaux sur la complémentaire santé. L’ UNIDIS confirme qu’elle négociera un accord de branche seule ou avec le cartonnage. C’est un motif de satisfaction, car c’était une demande forte de la FCE.