La FCE-CFDT a participé à une conférence organisée par la Fabrique de l’industrie, « think tank » présenté par Louis Gallois et Denis Rauque, sur le thème de la vie professionnelle. Aujourd’hui, l’enjeu est de trouver des leviers d’action pour développer cette filière, alors même que la France forme plus de 80% de bacheliers.
En effet, il s’agit de répondre aux besoins en recrutement des entreprises industrielles et de sécuriser les parcours professionnels des salariés, avec l’apprentissage et la VAE, mais il faut aussi imaginer de nouvelles passerelles entre formation générale et vie professionnelle. De plus, notre industrie française souffre d’une image dégradée auprès des jeunes, et, de façon plus large, auprès du grand public. L’enseignement technique et l’apprentissage sont vécus comme dévalorisants. A cela, il faut ajouter, pour les apprentis, des difficultés pour trouver un logement, des difficultés de mobilité liées aux transports, de rémunération et, souvent, d’absence de réseaux pour finaliser un contrat de travail. Il ne faut pas opposer connaissances et compétences acquises, bien au contraire, elles sont complémentaires et contribuent à l’épanouissement de l’individu.
La FCE-CFDT a signé le Pacte de responsabilité de la chimie, avec un engagement d’accueillir 5 000 jeunes en alternance d’ici à 2017, la création d’une bourse de l’emploi au niveau de la branche afin de favoriser l’attractivité de l’industrie chimique.
Il nous faut prendre en charge syndicalement les apprentis dans nos usines, les accompagner tout au long de leur parcours.C’est un moyen de nous développer et d’assurer notre renouvellement générationnel. Il nous faut mener des opérations de sensibilisation auprès des CFA et développer des liens avec l’Education nationale pour aussi changer notre image et celle de notre industrie.
Et enfin, il faut savoir aussi donner des responsabilités à nos jeunes pour les intéresser. Ils restent les meilleurs « ambassadeurs de l’industrie ».