Trente représentants syndicaux de 14 pays européens ont débattu de la «SMART INDUSTRY» ou «Industrie 4.0» et du développement de la numérisation et ses conséquences sur les salariés et l’emploi.Technologie de plus en plus prégnante dans les entreprises au travers du télétravail et/ou de la mise en place de bureau mobile, ce «progrès» ne présente pas que des avantages. Maintenir le droit à l’information-consultation  des représentants des salariés, travailler sur les compétences et les types d’emploi, travailler sur les niveaux de qualification (formation professionnelle, éducation), organiser les syndicats vis-à-vis des salariés sur ces questions sont les principaux axes proposés par les membres en groupe de travail.

Ont été abordés aussi la santé au travail et la sécurité des travailleurs, les équilibres vie privée/vie rofessionnelle, la protection et la sécurisation des données tant personnelles que professionnelles. Au-delà du constat partagé sur la numérisation, la question « La numérisation représente-t-elle une évolution ou une révolution du travail ? » reste posée.

En parallèle à ce débat, d’autres sujets ont été abordés, tels que le développement démographique, le chômage des jeunes, les politiques du temps de travail, la pauvreté en UE et les nouvelles stratégies de redistribution, la mobilité du travail (des mesures doivent être annoncées par la Commission européenne d’ici à fin 2015). Les situations particulières de chaque pays montrent un besoin fort de travailler en coordination.L’actualité a amené 
l’ensemble des participants à observer une minute de silence et proposer une motion de soutien aux réfugiés.

Un état des lieux sur la situation de chaque organisation syndicale a montré la nécessité, pour Industri’All Europe, de relancer et de soutenir les actions menées par ses affiliés en Europe, comme celle menée par les syndicats danois contre RYANAIR.

Cela doit passer par une information plus forte vers les salariés et les consommateurs de l’UE.