C ‘était la question posée lors de la table ronde du salon des CHSCT, le 30 septembre au Stade de France. Après une introduction de Franck Martini, directeur de CATEIS, Jean-Paul Cressy, délégué fédéral de la FCE-CFDT en charge de la santé et de la sécurité au travail, a débattu avec Denis Garnier, FO-Santé, Eric Beynel, Solidaires, et Estelle Piernas, UGICT. Ce fut l’occasion de rappeler toute l’importance que la CFDT accorde au dialogue social et son apport pour faire progresser la prévention, pour améliorer les conditions de travail. C’est une démarche exigeante si l’on veut être efficace. Elle nécessite syndicalement de bien définir le but à atteindre, car le trajet pour y arriver n’est pas nécessairement rectiligne! La réflexion sur le dialogue social nécessite de se positionner sur l’ensemble des étapes du parcours (objectif, négociation, contractualisation et mise en œuvre), en définissant bien le rôle de chacune. Jean-Paul Cressy a rappelé que le but des accords n’est pas de caler caller les armoires. : Ils doivent être des outils de référence pour améliorer la santé et la sécurité des salariés. Au-delà des engagements et des listes de critères d’évaluation périodique, ils doivent aussi préciser la démarche de mise en œuvre. Pour cela, il faut aller au-delà des « numéros verts » et autres cellules d’écoute anonyme. Il faut s’attaquer aux causes profondes, entrer dans la démarche préconisée dans l’accord qualité de vie au travail et intervenir sur l’organisation du travail. L’enjeu syndical est de donner la parole aux salariés en organisant les réunions d’expression où les représentants du personnel seront des médiateurs. Ils veilleront à ce que leurs collègues puissent s’exprimer librement sans répression a posteriori. Ils auront aussi pour mission de contrôler que la direction et la hiérarchie donnent des suites aux questions et aux suggestions posées en réunion. Ce nouveau rôle des IRP est une évolution concrète pour développer l’expression directe des salariés et ne pas être de simples gardiens du code du Travail, Il faut connaître la loi pour développer sur le terrain l’esprit des lois.

PARCOURS MILITANT, PARCOURS GAGNANT OU COMMENT LA FCE DÉCIDE D’ACCOMPAGNER LES MILITANTS ?
Double page / En CDF de décembre 2024, la Fédération Chimie Energie a dévoilé la démarche qu’elle porte déjà depuis un an : « Accompagner le militant dès son premier mandat jusqu’à la valorisation de son expérience pour construire un véritable parcours qui prendra en compte toutes ses expériences professionnelles et syndicales.